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La trêve estivale en est à son crépuscule en MotoGP. Les pilotes ont repris l’entrainement, et ils recommencent aussi à prendre langue avec les médias. Marc Márquez n’échappe pas au mouvement. Il a livré un entretien où il fait le point sur le championnat en course, mais pas seulement…

Dans exactement une semaine, Marc Márquez sera tout près de prendre le départ d’un Grand Prix de la République Tchèque qui ouvrira sur la seconde partie du championnat. Une saison qui semble d’ores et déjà acquise à l’officiel Honda qui a rendu une copie au terme de la première mi-temps presque parfaite : cinq victoires et huit podiums en neuf courses disputées. Le voilà avec 58 points d’avance sur le moins éloigné de ses poursuivants, Andrea Dovizioso.

L’affaire semble donc pliée. Une approche qui agace franchement Marc Márquez qui a tenu à le faire savoir. À l’occasion de la course de solidarité, Allianz Night Run sur le circuit de Montmeló, il s’est entretenu avec les microphones Marca. Entre autres choses, il a déclaré qu’il ne pouvait pas supporter le fait qu’il soit dit que c’était déjà joué pour le titre MotoGP 2019 : « le commentaire « c’est fait », je l’ai entendu plusieurs fois cet été et c’est ce que je déteste le plus. Et je le déteste parce que nous avons couru neuf courses, il en reste dix. Tout peut arriver, nous ne sommes même pas à mi-chemin du championnat ».

Le septuple champion du monde a également été interrogé sur les rumeurs qui présentent Valentino Rossi comme un retraité dès la fin de cette année : « je ne le crois pas et je ne le croirai pas avant qu’il ne le dise. Je pense que Rossi va continuer. Je pense que tout pilote capable de rouler à 350 km/h le fait parce qu’il a l’ambition et la concentration de continuer à courir ».

Il est également incontournable de parler de Jorge Lorenzo, son équipier dans l’équipe Repsol Honda, aux prises avec des problèmes physiques et un manque de résultats : « les choses ne se passent pas comme prévu, bien sûr. Arriver chez Honda signifie une pression supplémentaire pour tout pilote, car c’est une moto gagnante. Mais à l’intérieur de l’équipe, nous voulons qu’il récupère rapidement et qu’il marque des points pour le championnat des constructeurs ».

Il termine sur son frère Álex Márquez, leader du championnat Moto2, qui était également présent à la manifestation de Montmeló : « je serais heureux de partager la catégorie MotoGP avec lui, mais je ne suis pas pressé. Álex doit monter en Moto GP au moment opportun, il ne doit pas venir juste pour le faire ». Le nom de Márquez n’est en effet pas celui sous lequel on fait de la figuration…

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