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Cette équipe a surgi comme une génération spontanée et son mélange de personnes expérimentées avec d’autres plus jeunes mais ambitieuses ont apporté une certaine fraîcheur dans le paddock des Grands Prix. Pour le moment, les sourires sont partout dans cette structure pour qui tout rigole. Il s’agit des teams Petronas, présents du Moto3 au MotoGP en passant par le Moto2. Être un team satellite Yamaha n’était même pas un coup prémédité. Mais le chef d’orchestre Razlan Razali sait saisir les opportunités et, surtout, semble avoir un certain talent pour gouverner les hommes.

Razlan Razali est un homme qui croit en sa bonne étoile et à son prochain. Ce dernier sait être d’autant plus attentif qu’on lui donne les moyens de s’épanouir. Le Malaisien a amené Petronas en Grand Prix moto, mais avec une philosophie bien arrêtée et différente de celle de la Formule 1 : « nous ne voulons pas que cela ressemble à la Formule 1. L’équipe est sponsorisée par Petronas, mais l’aspect principal  est qu’elle vient de Malaisie. Nous devons toujours veiller à diriger le développement en Malaisie, à avoir des Malaisiens de toutes les catégories au cours des trois à quatre prochaines années ».

Voilà pour les racines qui ont donné des ailes : « je crois au destin et à la chance. Si vous avez une opportunité, il faut la saisir et c’est ce que nous avons fait. Nous avons fait quelque chose d’impossible. Pour cette compétition, ce que nous faisons n’est pas naturel. Mais nous l’avons fait pour promouvoir le sport moto en Malaisie. L’ensemble du programme est ensuite devenu indépendant, il est devenu un monstre ».

Un gentil petit monstre avec des valeurs bien établies auxquelles le patron ne veut en aucun cas déroger : « nous devons juste nous aider les uns les autres. Nous sommes une équipe et devons motiver les plus jeunes du Championnat du Monde Moto3 pour qu’ils soient bons. Nous sommes bons tous ensemble et échouons ensemble. Il n’y a pas de « moi » dans l’équipe, nous devons être des membres d’une équipe. Je rappelle toujours à Johann Stigefelt et Wilco Zeelenberg qu’il faut être un. Je ne veux pas d’une équipe MotoGP autonome, d’une équipe de Moto2 qui est aussi seule… Nous avons créé quelque chose qui place tout le monde sous le même toit. Nous avons également un dîner d’équipe et une conversation jeudi. Nous devons créer cette atmosphère, un environnement sain dans lequel tout le monde se soutient. Nous essayons de promouvoir cette culture en équipe ».

Une démarche saine qui fait son effet. Avec qui plus est une icône naissante : Fabio Quartararo : « je ne connaissais pas si bien Fabio avant de le rencontrer avec Eric Mahé et de bien comprendre comment il est. Je n’avais entendu que ce qui se disait dans le paddock, ses difficultés et ses succès. Quand je l’ai rencontré, j’ai compris qu’il était un gars sensé, très calme… Je ne m’attendais pas à ce qu’un gars comme lui qui participe si jeune au Championnat du Monde MotoGP ait des idées aussi claires. Je suis fier de ce qu’il a accompli. Dès le premier test, il était rapide et il a amélioré course après course. Je suis désolé pour lui qu’il n’ait pas encore eu son premier podium. Le premier podium est toujours difficile, mais je suis sûr qu’il va bientôt arriver » termine le Malaisien sur Speedweek.

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