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Ce Grand Prix d’Autriche sur le Red Bull Ring s’est déroulé en deux temps. Dans sa dernière partie, la lutte a été belle pour la victoire qui est revenue à Andrea Dovizioso. Mais la première mi-temps est celle de l’accrochage entre Johann Zarco et Franco Morbidelli qui aurait pu être un drame non seulement pour eux, mais aussi Maverick Viñales et Valentino Rossi qui doivent à la seule chance de ne pas avoir été percutés par les motos en perditions des accidentés. Fatalité ? Valentino Rossi a son avis sur la question et il est clair : Johann Zarco est responsable.

Dani Pedrosa a allumé la mèche sur son réseau social, Aleix Espargaró a pointé du doigt le Français qui est fustigé par sa victime Franco Morbidelli. Cette fois, c’est Valentino Rossi qui accuse, lui qui en a été quitte pour une grosse frayeur. Voici son analyse, et elle ne pourra pas laisser Johann Zarco insensible…

« Je suis secoué, c’était la plus grosse frayeur de ma carrière » a déclaré Rossi à Sky. « La direction de course doit faire quelque chose contre Zarco car il a freiné exprès devant Franco pour ne pas être dépassé. Je dois dire que c’était assez difficile, je suis un peu secoué, même revenir à la deuxième course a été difficile. Je roulais le long de cette épingle à cheveux avec Viñales, on ralentissait au virage 3 et j’ai vu une ombre venir : je pensais que c’était l’hélicoptère d’en haut, parfois il arrive pendant la course que l’hélicoptère passe au-dessus des pilotes et projette une ombre. Au lieu de cela, deux balles sont arrivées : j’ai bien vu la Ducati de Zarco, tandis que la moto de Morbidelli que je n’ai même pas vue, je l’ai vue plus tard sur les photos.

Le saint des motards a fait un très bon travail aujourd’hui, c’était une chose très dangereuse. C’est normal d’être agressif, tu y joues beaucoup, cependant ce qui se perd un peu, c’est le respect des adversaires. Nous pratiquons un sport très dangereux, il faut avoir du respect pour ceux qui courent sur la piste avec vous. Zarco n’est pas nouveau dans ce domaine, ce qui s’est passé est très clair : Zarco a dépassé Morbidelli dans la ligne droite et ensuite il ne voulait pas être dépassé par Franco au freinage, il est donc allé spécifiquement freiner devant lui.

« Zarco l’a fait exprès, Morbidelli ne pouvait rien faire »

Mais à 300 km / h, étant un MotoGP, Morbidelli n’a rien pu faire, comme nous l’avons vu, il l’a frappé très fort. Zarco s’est frayé un chemin exprès et a freiné devant lui, Franco ne pouvait rien faire. Nous devons être prudents car nous pouvons être blessés. La Direction de Course doit discuter sérieusement avec les pillotes, ils doivent faire quelque chose de sérieux à Zarco, car même lors de la dernière course à Brno, il a éliminé Pol Espargaró, même s’il aurait pu éviter l’accident.

Même ici à Spielberg, il l’a fait exprès, il a endommagé Morbidelli pour ne pas être dépassé, le résultat a été d’envoyer Franco au sol. Nous devons comprendre que nos motos, à ces vitesses, sont des balles. C’était un moment très dangereux. Parfois, ces jeux de carambole se produisent avec un peu de malchance, parce qu’un pilote en coupe un autre sans le vouloir, mais c’est de la malchance.

Au lieu de cela, c’est quelque chose de fait exprès, il suffit de revoir attentivement les images : Zarco change de trajectoire au moment du freinage parce qu’il ne veut pas que Morbidelli repasse devant, alors il le fait consciemment, en y réfléchissant, c’est la chose sérieuse qui ne doit pas arriver. Par exemple Bastianini s’est écrasé en Moto2 mais n’a rien pu faire, Syahrin n’a pas eu de chance ».

 

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