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Pol Espargaró

En comparant ses performances d’une année sur l’autre sur le Red Bull Ring, Pol Espargaró ne peut que se rendre à l’évidence : il était bien mieux chez KTM que chez Repsol Honda. Une frustration qui n’est pas nouvelle car ressentie depuis le début de cette saison qui s’annonce longue car les mêmes causes produiront les mêmes effets sans doute encore longtemps sur sa RC213V…

Pol Espargaró revient bredouille du Grand Prix de Styrie sur un tracé où il a déjà signé une pole position mais avec une KTM. Cette fois mal qualifié, mais avec une Honda, il a fini non seulement hors des points mais en plus après avoir été puni. Le calice a ainsi été bu jusqu’à la lie… Le pilote de 29 ans commentait ainsi son calvaire : « cela a commencé samedi. Malheureusement, j’ai raté la Q2 de 17 millièmes de seconde. Ensuite, je n’avais pas le bon pneu, j’ai commencé la course avec un pneu medium usé car nous l’avions déjà utilisé ».

Espargaró ajoute : « ce fut un désastre du premier au dernier tour. C’était honteux de partir de si loin. J’étais si fort ici en 2020 et j’ai également eu la pole position. C’était vraiment embarrassant d’une manière ou d’une autre ». Le Catalan analyse : « l’adhérence à l’arrière est le problème de cette moto. C’était ça à Doha. Si vous ne changez rien, le problème persiste ».

Ne se sont battus que brièvement : Pol Espargaró (44) et Marc Márquez (93)

Pol Espargaró : « si vous me retirez le frein arrière, c’est comme si je ne pilotais qu’avec ma main gauche »

« J’utilisais beaucoup le frein arrière pour protéger le pneu avant. Je ne peux pas faire ça maintenant. Si vous me retirez le frein arrière, c’est comme si je ne pilotais qu’avec ma main gauche. Avec de l’adhérence à l’arrière comme les autres, nous serions plus avancés en qualifications. Nous n’aurions alors pas non plus de problèmes avec le pneu avant car nous ne les solliciterions pas autant. »

Pol insiste : « l‘adhérence de la roue arrière est la clé. Si tu n’as pas ça, tu es mort On ne peut pas non plus mettre de frein moteur sur la poupe. Vous ne pouvez pas le faire s’il n’y a pas d’adhérence arrière. Vous êtes impuissant ! ».

Il a également reçu une pénalité de « long lap » : « j’ai perdu quatre secondes, mais c’est de la broutille. Ce n’était pas le problème. Le problème était que nous avons commencé la deuxième course avec un pneu qui avait déjà fait cinq tours. C’était mon erreur, j’ai usé le pneu aux essais pour faire de meilleurs tours, c’était mon principal problème ».

C’est dans cette configuration que Pol Espargaró remettra ça dès ce week-end sur le Red Bull Ring pour, cette fois, le Grand Prix d’Autriche. On imagine son enthousiasme en se remémorant ses joutes avec Luca Marini et Iker Lecuona. Au fait, il n’a pas été le seul à être puni pour avoir abusé des limites de la piste : Viñales, Bastianini et Lecuona ont aussi été sanctionnés pour cette raison. Il termine :  « je suis énervé, mais je ne suis pas une personne qui s’effondre à cause des résultats. Je partirai vendredi comme si j’avais gagné la course dimanche, mais il faut savoir que ce sera pareil car ni les motos ni le circuit ne changeront ».

Pol Espargaró

MotoGP Styrie J3 : classement

Crédit classement motogp.com

 

 

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