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La question était débattue dans le monde d’avant dans un MotoGP qui voulait une saison à au moins 20 Grands Prix. Et pourquoi pas, après tout, puisque la Formule 1 en compte 23 théoriques. La dernière mention est importante car la crisse sanitaire est arrivée installant un monde d’après où l’on est déjà bien content de pouvoir simplement courir et dans lequel organiser une saison relève de la haute stratégie. Mais le sujet revient sur la table, au fur et à mesure que les mesures de distanciation et de contrôle permettent de voyager et même d’accueillir du public. Certes, mais est-ce humainement possible pour le paddock ?

Il faut encore être prudent sur la situation générale comme l’a démontré la récente annulation du Grand Prix de Thaïlande. Mais l’idée maitresse reste : il faut faire plus de Grand Prix pour mieux exister et grandir. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire en MotoGP. Les contraintes y sont en effet différentes qu’en Formule 1. Le leader actuel du championnat Fabio Quartararo le rappelle ainsi : « la Formule 1 a plus de courses que nous, mais elle n’a pas les mêmes problèmes que nous », note le Français qui explique : « je me souviens comment nous avons piloté à Valence à la mi-novembre dans la saison 2019. Il faisait vraiment super froid. Si nous ne pouvons pas mettre les pneus à température, nous tomberons. C’est une situation différente qu’en Formule 1. Donc je ne vois pas comment nous pourrions faire plus de courses ».

Il ajoute sur Motorsport-total : « il y a une ou deux nouvelles courses presque chaque année. Si ça reste comme ça, alors j’espère qu’une ou deux courses seront annulées en retour. Bien sûr, si nous courons dans des pays chauds, le problème pourrait ne pas être là. Je pense, mais ce ne serait pas génial si nous devions rouler avant mars et après la mi-novembre », a déclaré Quartararo.

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Un calendrier plus long ? « Courir, c’est notre travail »

L’ambition cette saison est de maintenir un calendrier à 19 courses. La première moitié de la saison comprenait neuf courses sur une période de 13 semaines. La seconde moitié de la saison est espérée avec dix courses sur une période de 14 semaines. Au total, sept meetings auront lieu lors de week-ends consécutifs. Actuellement, le MotoGP bénéficie d’une trêve de cinq week-ends sans course.

À l’avenir, Dorna, le promoteur du championnat, souhaite étendre davantage le calendrier. On a découvert l’avis de Quartararo. Quel est celui de Pecco Bagnaia ? Le voici sur Speedweek : « c’est notre travail, nous nous entraînons beaucoup pour être prêts pour toutes ces courses » dit-il. Mais le pilote d’usine Ducati ne nie pas les difficultés : « si nous avons plus de courses à l’avenir, ce sera très difficile. Non seulement pour moi en tant que pilote, mais surtout pour les équipes, qui doivent alors voyager de plus en plus à l’intérieur et à l’extérieur de L’Europe. Ce sera plus difficile pour eux que pour nous ».

« Notre travail est de nous entraîner tous les jours et au niveau maximum possible, nous pouvons être prêts pour plus de courses » assure l’officiel Ducati de 24 ans. Le stress et l’effort physique ne doivent pas être sous-estimés, selon Pecco : « contrôler une MotoGP n’est pas si facile. Vous êtes très fatigué après une course sur cette machine. Donc s’ils veulent faire quelques courses de plus à l’avenir, nous devrons peut-être nous entraîner un peu plus ».

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