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En faisant le bilan du travail d’un Jorge Lorenzo pilote d’essai pour Yamaha, Lin Jarvis regrettait que les circonstances imposées par la crise du Coronavirus aient annihilé tous les plans qui devaient remettre Por Fuera en selle. Ceci au profit de la mise au point de la M1. Car pour aider à un éventuel retour du quintuple Champion du Monde aux affaires, le même directeur de course de la firme d’Iwata signalait que le Majorquin n’était pas à la bonne place. Puis il a fait ce commentaire : lui prêtant une arrière-pensée, il a fait remarquer que des places étaient encore libres chez Ducati…

Le sujet du retour de Jorge Lorenzo chez Ducati ne date pas d’aujourd’hui. En fait, il est débattu depuis qu’il est parti de la firme de Borgo Panigale, motivé alors par les critiques du patron de la marque Claudio Domenicali qui, au passage, avait des raisons d’être déçu par les résultats d’un pilote qu’il payait 25 millions d’euros sur deux ans. Mais dès la déception avouée, le Majorquin s’est montré sous un jour différent, à tel point qu’il a commencé à gagner…

Il était cependant trop tard pour changer la donne et Jorge Lorenzo s’en est allé chez Repsol Honda. Il y a connu un tel enfer, avec des blessures, qu’il a envisagé un retour chez Ducati durant l’été 2019. Une perspective tellement réaliste que Jack Miller entamait des négociations avec KTM. On connait la suite, jusqu’à la retraite du Majorquin, annoncée lors du dernier Grand Prix de la saison passée à Valence.

Le même manager que Jorge Martin

Et depuis ? Jorge Lorenzo a signé un contrat de pilote test Yamaha et son discours oscille entre le fait d’être satisfait de son sort avec, de temps à autre, un sous-entendu sur un retour à la compétition. Le paddock est convaincu de cette dernière ambition, Lin Jarvis en premier puisqu’il n’a pas hésité à parler d’une « arrière-pensée » de son pilote d’essai à l’avenir flou. Car avec la crise qui pointe, Yamaha pourrait très bien tailler dans les 1,5 million d’euros investi dans un team test à la mission à redéfinir dans un contexte réglementaire figeant techniquement les motos jusqu’en 2022…

Alors, quid de Jorge Lorenzo ? On rappellera que son manager est Alberto Valera qui gère aussi la carrière de Jorge Martin. Il vient justement de le placer chez Pramac, une promotion qui doit être officialisée. L’occasion est donc belle de parler aussi de Por Fuera, et notamment à un Gigi Dall’Igna qui en a toujours pincé pour celui qu’il a connu sous l’auvent Aprilia. Une marque, qui, au passage, aurait aussi bien besoin de ses services, et avec laquelle il a raflé deux titres mondiaux…

Chez Ducati, Paolo Ciabatti, le directeur sportif, n’a de cesse de répéter que Lorenzo n’est plus un sujet. Il attend cependant toujours la signature d’Andrea Dovizioso que l’on dit, à 34 ans, fatigué de se battre tant sur la piste qu’en coulisse pour faire entendre sa voix sur le développement de la Desmosedici. On en est là. Mais Lin Jarvis peut se targuer d’avoir rallumé la flamme avec ce commentaire : « Jorge devrait parler à un concurrent s’il veut recommencer une saison complète. Il y a des fabricants comme Ducati qui n’ont pas encore terminé leur équipe de pilotes. Jusqu’à présent, ils n’ont engagé qu’un seul pilote ».

 

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