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Après avoir rapatrié les motos de Fabio Quartararo et Franco Morbidelli au Japon après les tests décevants de Valencia, les ingénieurs Yamaha en ont démonté les moteurs pour les passer au banc et essayer de comprendre pourquoi ces derniers ne s’étaient pas montrés aussi puissants que lors du test à Barcelone et lors des essais privés menés par Cal Crutchlow

Là, habillés de leur blouse blanche dans la salle des bancs à la propreté clinique de l’usine d’Iwata, la tension palpable du début des investigations à fait place au fil des heures à l’incompréhension des techniciens nippons devant l’évidence maintes fois contrôlée par les ordinateurs : Le prototype du moteur 2023 était bien plus puissant, beaucoup plus puissant… Et beaucoup plus bruyant !

Au petit matin, après avoir passé la nuit à fait hurler le quatre cylindres en ligne crossplane, la vérité s’est fait jour quand un membre du service de nettoyage qui passait la serpillère avec une méticulosité toute japonaise a lancé aux ingénieurs en plein doute : « Peut-être que les pilotes se sont fiés au bruit de l’ancien moteur et n’ont pas assez tiré sur le nouveau ? ».

Les hommes en blanc ont tout d’abord regardé le travailleur en gris avec un mépris évident, avant de se précipiter sur leurs ordinateurs pour analyser les datas de Valence. « Kuso ! Mais c’est vrai ! Les pilotes se sont fiés à leurs oreilles et ont pris 1 000 tr/min de moins que d’habitude lors du test ! »

Dans les esprits fatigués, l’idée a alors germé de rendre le moteur 2023 plus silencieux… Avec le résultat que nous avons pu capturer en exclusivité au Japon. Certes, c’est moche, mais si ça marche…

 

Bon, à ce stade il n’y a sans doute plus personne qui croit encore les lignes écrites ci-dessus, et vous avez bien raison car elles ne sont que le fruit d’une imagination un peu trop fertile !

Les photos concernent bien une Yamaha YZR-M1, en l’occurrence celle utilisée par Fabio Quartararo à Valence qui a repris du service ce weekend dans le cadre d’une manche de la ligue NTT de rugby japonais, où figure l’équipe « Blue Revs » de Shizuoka sponsorisée par Yamaha.

Ce n’est donc pas une show bike, car celles-ci sont généralement statiques et ne sont jamais mises en route. Or là, il fallait la mettre en route pour en faire entendre “le bruit puissant” au public réuni dans le Yamaha Stadium de Shizuoka.

Alors, pourquoi un tel échappement ? La moto a d’abord été équipée d’un premier échappement, beaucoup plus volumineux que celui utilisé en MotoGP et très probablement vide de toute laine de verre, qui agit comme un résonateur.

 

Puis, dans le style de ce qu’on aperçoit parfois au Mans ou au Mugello dans les campings, on est venu greffer sur la M1 un deuxième échappement en l’enfilant à la suite du premier, donnant les photos d’ouverture. Pour le moment, nous n’avons pas trouvé de vidéo avec le son pour évaluer le résultat…

Souhaitons simplement que le moteur 2023 de Fabio Quartararo, lui, ait retrouvé sa vraie puissance, qu’il fasse du bruit ou pas…

https://twitter.com/i/web/status/1606822669953167360

 

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