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Alex Marquez ne rate jamais une occasion dans cette trêve hivernale pour épurer son passif avec une usine Honda qu’il assure avoir quittée avec le sourire, et habité par un grand soulagement, d’autant plus justifié que sa moto sera désormais une Ducati. Mais la réciproque est aussi vraie. Du moins chez son ancienne équipe LCR, avec laquelle le frère de qui vous savez n’a fait que la saison 2022, après avoir dû laisser son poste chez Repsol à Pol Espargaró. En effet, en complimentant déjà le nouvel arrivé Alex Rins, on comprend que le patron Lucio Cecchinello tourne aussi la page avec le passé.

Si Alex Marquez a souffert de sa Honda durant ses deux premières années passées en MotoGP, le patron du team LCR qu’est Lucio Cecchinello a quant à lui peu apprécié la même période vécue sans résultat probant, non seulement à cause de la machine mais aussi du fait de celui qui était dessus avec ses couleurs. Une déception telle qu’il accueille Alex Rins – en provenance d’un team Suzuki liquidé par sa maison mère – en grande pompe, se montrant d’entrée dithyrambique sur ses qualités qu’il effleure pourtant seulement.

Il dit ainsi, en se souvenant du premier contact qui a eu lieu lors du test de Valence : « j’ai l’impression d’avoir eu le plaisir de rencontrer un autre pilote, Alex Rins, qui est très, très, très professionnel. Alex a montré beaucoup de dévouement, beaucoup de concentration, il était très sérieux, très minutieux et attentif ». Autant de compliments qui sonnent aussi comme des reproches à peine voilés à son prédécesseur dans la fonction.

Lucio Cecchinello ajoute : « nous n’avons travaillé qu’une journée et c’est difficile d’aller dans la profondeur, mais la première impression a été très positive, 100% professionnelle ».  Décidément, à force de répéter la valeur de cette implication professionnelle, on va commencer par avoir des doutes sur ce qui passait avant…

Lucio Cecchinello Honda : « nous n’avons pas pu monter sur le podium, comme nous l’avons fait par le passé avec Randy De Puniet, Stefan Bradl ou Crutchlow« 

Mais ce qui ne pose pas question, c’est l’objectif pour dès 2023 : « avec Alex Rins, nous voulons revenir au sommet de notre histoire en tant qu’équipe ». Et pour cause : le team LCR reste une équipe privée qui doit séduire, fidéliser et satisfaire ses investisseurs : « nous avons eu deux années difficiles et nous n’avons pas pu monter sur le podium, comme nous l’avons fait par le passé avec Randy De Puniet, Stefan Bradl ou Crutchlow » rappelle sur motosan le patron italien qui peut notamment être nostalgique de son Anglais qui lui a apporté un total de trois victoires et douze podiums.

Reste qui si Alex Rins arrive avec l’ambition d’apporter sa pierre à l’édifice de la nouvelle RC213V que Honda prépare dans ses ateliers cet hiver, ce n‘est pas avec le test de Valence qu’il a pu commencer cette contribution, s’y retrouvant avec une version 2022 et sans la moindre nouveauté à tester. Dans le même ordre d’idée, l’équipe LCR n’a toujours pas d’avis sur la nouvelle moto estampillée HRC.

Cela étant dit, Honda a revu l’organisation de ses troupes, avec notamment Shinichi Kokubo qui est revenu sur le projet RCV en tant que responsable du développement de la moto. Chez LCR, on a aussi été impacté par ce toilettage :  Klaus Nöhles arrive comme chef mécanicien de Taka Nakagami. C’est le Belge Christophe « Beefy » Bourguignon travaillera comme chef d’équipe pour le double vainqueur de la saison écoulée, Alex Rins.

 

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