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Ceux qui ont suivi les essais MotoGP au Qatar en direct sur notre site les ont découvert en temps réel : tout d’abord, fruit de l’imagination de Gigi Dall’Igna, est apparu une sorte d’aileron fixé sous le bras oscillant de la Ducati GP 19 de Jack Miller.

C’était une première dans le monde de la moto, et cet appendice aérodynamique, visiblement fait en impression 3D, laissait encore planer le doute quant à sa fonction : s’agissait-il d’apporter un appui supplémentaire sur le pneu arrière ou simplement de le refroidir ? Ou les deux ? A vrai dire, un aileron de bras oscillant placé à cet endroit est tout à fait plausible, dans le sens où il engendre un effet tendant à garder la moto au sol particulièrement utile lors de l’accélération.

Quoi qu’il en soit, son effet a été renforcé le lendemain quand, monté cette fois aussi sur la moto de Danilo Petrucci, il s’est vu adjoindre une écope sur la roue avant qui a sans doute pour objet de canaliser les flux l’air qui partent vers le radiateur et vers l’arrière, et donc vers l’aileron de bras oscillant. On le voit très bien sur ces documents diffusés par Michelin (voir le gif animé en fin d’article).

Certes, on est encore très loin de l’effet de sol d’une Formule 1 qui lui permet, en théorie, de rouler au plafond. Mais, hormis quelques petites dérives comme sur les Aprilia 125 (tiens, tiens, qui était chez Aprilia à cette époque ?), c’est la première fois où nous voyons un constructeur travailler véritablement sur le flux d’air qui passe sous une moto.

Alors, efficace ou pas, il est encore beaucoup trop tôt pour le dire, mais nul doute qu’une fois ces éléments mis en lumière, les journalistes poseront quelques questions à l’intéressé sur le sujet, dès le prochain rendez-vous au Qatar…

Aujourd’hui, la seule chose qui est sûre, c’est que l’imagination de l’ingénieur italien n’a pas de limite. Et ça, on adore !

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