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Dans un ancien monde qui ne savait pas encore qu’il serait balayé par une pandémie, et c‘était il y a un peu plus de deux mois seulement, la propulsion électrique était le sujet qu’il fallait développer pour faire branché tout en se tirant une balle dans le pied. Car stigmatiser un moteur à explosion c’était signer pour des taxes sur le carburant en pensant que la planète ne s’en porterait que mieux, sans jamais réfléchir au temps qu’il faut pour recycler une batterie au lithium… Entre autres. Mais sans aller jusque-là, il faut évaluer l’agrément et les performances de cette propulsion. Chez Aprilia, on a son idée…

Notre siècle devait être celui de l’avènement de la propulsion électrique, ou ne pas être. Il le sera peut-être encore, mais pour en être maintenant certain, il faudra attendre comment le coronavirus aura réécrit la matrice de notre monde qui n’assure plus que ses fonctions vitales. Cependant, l’expertise est là. En voici une parmi d’autres, faite par un sachant, féru de technique, en la personne de Romano Albesiano qui sert chez Aprilia.

L’Italien commente : « l’électricité a d’énormes limites technologiques sur les motos. Dans le monde des scooters, cela a du sens et Piaggio a fabriqué la Vespa électrique, mais si nous parlons de motos de sport électriques, aujourd’hui ce n’est pas compétitif. Il suffit de regarder le MotoE, c’est la limite technologique actuelle de cette solution et il ne nous semble pas intéressant aujourd’hui de proposer un tel produit. Le poids des batteries est énorme. Jusqu’à ce que cette limite change radicalement, la moto électrique n’aura pas beaucoup de sens. » CQFD ?

 

 

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