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Vainqueur déjà cette année sur les mythiques circuits d’Assen, Imola et Brno, Jules s’est imposé dimanche de manière magistrale devant ses fans à Magny-cours, revenant ainsi à seulement 11 points du leader du Championnat du Monde Cortese alors qu’il ne reste plus que deux épreuves.

Après que lors de la course précédente à Portimao, Sandro Cortese t’ait fait involontairement tomber, dans quel état d’esprit arrivais-tu à Magny-Cours ?

« J’étais juste content de venir faire une course et de rouler devant tous les fans français. J’ai pris ça positivement. Je souhaitais voir quel serait notre niveau de compétitivité sur cette piste de Magny-Cours. J’étais simplement impatient. »

Etais-tu inquiet que l’incident de Portimao se reproduise en course ?

« Oui, on n’est jamais à l’abri que ça puisse se reproduire, bien sûr. Maintenant je pense que Sandro n’est pas passé loin de la correctionnelle, et que ça l’a rendu un peu plus attentif à ce genre de situation. Et la Direction de course aussi. »

Avais-tu de la marge sur tes trois principaux adversaires en course ?

« Je pense que oui parce qu’il est toujours plus simple de suivre que de mener une course. Et le rythme imposé était plutôt rapide, donc j’étais content car c’était moi qui l’imposais. J’avais déjà gagné auparavant trois courses cette année, mais je pense que ça a été celle-ci qui a été la plus vite. »

Parce qu’on ne savait pas trop en regardant la course si les autres te menaçaient ou si tu avais un peu de marge.

« J’ai imposé un rythme assez soutenu, et les autres pouvaient suivre. Maintenant je pense que si Sandro ou un autre me doublait, je pouvais le repasser assez rapidement, donc j’étais quand même bien. Ça je l’ai ressenti au moment où j’ai regardé mes chronos et où j’ai constaté que j’arrivais à progresser tout au long de la course au niveau du rythme. En gros, derrière ça suivait, mais pas si facilement que ça. »

C’est ta quatrième victoire à Magny-Cours en Championnat du Monde Supersport. Pourquoi aimes-tu autant ce circuit ?

« Je ne peux pas dire que je l’aime tant que ça. C’est un circuit qui me réussit bien avec une 600. Maintenant d’autres circuits me réussissent bien aussi. C’est difficile de répondre à cette question. Sur l’humide ça s’est bien passé, sur le sec et sur le mixte aussi. Il y a surement quelque chose, mais je ne peux pas vraiment l’expliquer. Ce n’est pas vraiment un tracé que j’affectionne plus que d’autres. »

Il reste deux courses, en Argentine et au Qatar, et tu comptes 11 points de retard sur le leader du Championnat du Monde Cortese. Quelle va être ta stratégie ?

« L’attaque ! La même chose que j’ai pu faire ce week-end : attaquer, attaquer et prendre du plaisir. Je pense qu’on a trouvé quelque chose de positif sur la moto ce week-end, donc je suis plutôt content. Après la longue pause estivale, cette course m’a regonflé et je suis motivé à fond. »

Que peux-tu nous dire concernant ta prochaine saison en 2019 ? Restes-tu en Supersport ?

« Je ne peux encore rien dire et j’en suis désolé. Dans un petit mois, vous en saurez plus. »

Photos © Pirelli

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