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C’est un incident de la FP1 dont l’écho continue à s’entendre dans le paddock WSBK qui s’est posé sur le site de Jerez ce week-end. Il s’agit de celui de la Ducati du team GoEleven ayant poussé son pilote Rinaldi à s’éjecter de sa Panigale au bout de la ligne droite avant d’entamer le virage 6. Et pour cause : l’infortuné pilote s’est soudainement retrouvé sans freins. Rinaldi a ensuite superbement sauvé les apparences lors de la FP2 en s’appropriant carrément le meilleur temps. Mais quand même, l’émotion a été forte, et bien au-delà de l‘écurie en question.

Le team fait rouler une Ducati et c’est justement le pilote officiel de la marque dans la catégorie Scott Redding qui sonne la charge : « c’est la même équipe avec le même problème. La situation est absolument identique. Les mêmes mécaniciens travaillent dans le box. Cela ne devrait jamais arriver, encore moins deux ou trois fois », a tonné l’Anglais en soulignant : « dans mon équipe nous n’avons pas ce problème ».

Un dangereux précédent

Entendez par là que la fiabilité de la Ducati n’est pas en cause. Mais de quel précédent parle donc Redding. Il s’agit de la Thaïlande en 2019, avec Eugène Laverty, qui s’était aussi retrouvé sans freins… Sur sa mésaventure matinale avant la performance, courageuse au vu des circonstances de l’après-midi avec le meilleur chrono, Rinaldi a commenté :

« C’était une erreur humaine. J’ai perdu la pression de freinage. Au début du point de freinage, le frein a fonctionné, puis la pression s’est relâchée », rapporte Rinaldi, qui a agi correctement dans la situation exceptionnelle : « je n’ai pas pu freiner et j’ai décidé de sauter de la moto ». Chez GoEleven, il va falloir débriefer…