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Les Moto3 et les Moto2 ont joué les prolongations en Aragon pour des tests utiles pour les quatre dernières courses au programme cette année, mais aussi pour l’an prochain. A quatre Grands Prix du but, la course au titre est encore ouverte en Moto2. Cependant, comme Márquez en MotoGP dans son championnat aussi disputé, Franco Morbidelli a pris un ascendant sur son rival Lüthi. Le Suisse était arrivé dauphin de l’Italien avec neuf points de retard, le voilà à présent repoussé à 21 longueurs. Qui plus est avec des soucis sur sa Kalex.

Des soucis qui ont perduré durant les tests. Une situation qu’explique ainsi celui qui montera en MotoGP en 2018 pour être l’équipier de son rival d’aujourd’hui en Moto2 : « j’ai tourné, tourné et tourné encore, mais je n’ai pas résolu le problème de motricité que j’ai rencontré durant la course de dimanche. C’est frustrant. Je ne vais pas dire « wahou, ces tests ont été super », car ce n’est pas du tout le cas. J’ai piloté à la limite, mais on n’a pas passé le cap de cette difficulté ».

La suite en outre-mer s’annonce donc compliquée : « il faut déterminer avec quelle base de réglages on va partir au Motegi. C’est un tracé différent d’Aragon. Mais on a une bonne expérience de ce tracé. Après, ce sera Phillip Island qui offre des caractéristiques totalement différentes. Mais Aragon aura été intéressant avec son adhérence assez basse ».

Ceci dit, Lüthi cache peut-être son jeu. L’an passé, en effet, le pilote CarXpert avait fait exactement le même parcours en Aragon, soit une septième position sur la grille puis une quatrième place en course. Ensuite, il avait raflé les Grands Prix du Japon et de l’Australie et s’était classé sixième en Malaisie puis second lors de la finale de Valence. Que l’on ne s’y trompe pas, le Suisse sera bel et bien dangereux jusqu’au bout…

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