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C’est un Hector Barberá mi-figue mi-raisin qui a donné son sentiment à GPOne sur ses perspectives 2017 en MotoGP. Pourtant, le cadre andorran idyllique choisi pour la présentation du team Reale Avintia avait de quoi donner le sourire, mais celui de l’Espagnol était un peu crispé. Le bras en écharpe après une récente chute à l’entrainement qui a eu raison d’une clavicule, l’équipier de Loris Baz s’inquiétait aussi de la forme de sa GP16 confiée sans ailerons.

L’an dernier, Hector Barberá est longtemps resté leader des « ducatistes » au classement général du championnat tout en s’offrant quelques coups d’éclat qui l’ont amené au pied du podium. Un beau parcours récompensé par l’attribution d’une GP16 pour cette année. Celle-là même qui a remporté deux Grands Prix sous les couleurs de l’usine. En, Autriche avec Iannone, et en Malaisie avec Dovizioso.

De quoi jubiler au sortir d’une vaillante mais antique GP14.2. Sauf que cette GP16 doit maintenant faire sans ses ailerons. Un handicap vérifié pendant les tests de l’intersaison par l’Espagnol qui a aussi vu son compatriote Bautista plus que performant en découvrant seulement la Desmosedici.

Une blessure et des doutes, voilà qui ne fait pas bon ménage : « nous avons un problème avec l’avant de la moto. Lors des derniers tests à Phillip Island, on a fait de gros changements dans les réglages et il y a eu du mieux. Mais il faut confirmer tout ça. C’est pour cette raison que j’aurais bien voulu faire les essais au Qatar. La perte des ailerons est un handicap. Nous sommes contraints à adoucir nos réglages pour faire tourner la moto, mais du coup ça crée des problèmes dans les courbes rapides. On ne verrouille pas la trajectoire. On travaille sur l’équilibre général et la position sur la selle ».

Une analyse qui éclaire aussi sur les difficultés des pilotes d’usine de Borgo Panigale : « la GP16 et la GP17 sont assez similaires. Mais bon, je suis content d’avoir cette moto. Elle est compétitive, elle a gagné deux fois en 2016. Je vais essayer de jouer aussi souvent que possible le top 5 et rêver de podium. Je ne pense pas que l’on aura autant de vainqueurs cette saison. L’an dernier, il y a eu trop de circonstances particulières ».

La joute avec Bautista et à armes égales s’annoncent donc intéressante, puisque le pilote Aspar convoite le même parcours. Mais en attendant, il faut se remettre de cette blessure. Une de plus regrettée par Hector : « ça n’arrive qu’à moi. A chaque fois que je me blesse c’est pratiquement toujours à cause d’un problème mécanique. Je m’entraînais sur une moto qui a perdu ses freins avant. Alors j’ai freiné de l’arrière et j’ai glissé. J’allais heurter le muret alors je me suis laissé tomber. J’ai tout de suite compris ce que je m’étais fait. On dit que s’entraîner sur une moto c’est dangereux.  Mais c’est ce que doivent faire les pilotes ».

Cependant, cette péripétie ne devrait pas trop l’handicaper pour le premier Grand Prix à Losail : « je me suis beaucoup entrainé cet hiver, donc les conséquences ne seront pas si graves. Mais c’est toujours important de faire des essais au Qatar avant le Grand Prix.  C’est sous les projecteurs et l’adhérence est particulière. Et puis les derniers tests ne se sont pas vraiment bien déroulés ».

Le Barberá millésime 2017 est inquiété.

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