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Depuis exactement un mois et notre premier article sur le sujet (voir ici), la situation de Sylvain Guintoli ne semble pas avoir fondamentalement changé, mais le faisceau de présomptions s’étoffe pour nous dépeindre le plus britannique des pilotes français comme pilote d’essai Suzuki MotoGP, avec une hypothétique participation en Endurance au sein du SERT.

Dernier élément en date après les récents essais du pilote français à Jerez aux côtés d’Andrea Iannone et d’Alex Rins, celui que l’on surnomme « Guinters » s’est exprimé dans les colonnes de Motorcyclenews.

«Je vais courir l’année prochaine, je peux dire ça. Je ne peux pas en dire plus mais je vais assurément courir. J’ai eu une très bonne relation avec l’équipe Suzuki MotoGP cette année, ce qui était totalement inattendu. Quand j’ai essayé la moto pour la première fois, cela m’a procuré beaucoup de feedback et j’ai aimé ça. Je pense que j’ai aidé sur quelques-uns des problèmes qu’ils avaient. Il n’y a rien de mieux pour un pilote que de faire de la MotoGP. C’est fantastique et j’ai vraiment aimé le faire. Ce n’était même pas dans ma tête quand j’ai d’abord signé pour Suzuki en BSB! La moto me procure beaucoup de sensations et je suis capable de les expliquer aux ingénieurs, et ils ont pu progresser en tenant compte de cela. Je suppose que c’est tout l’intérêt de le faire! J’ai aimé faire cela et l’équipe a vu que ce que je disais avait du sens. »

Tout indique donc que Sylvain Guintoli aimerait rempiler dans son rôle de pilote essayeur Suzuki MotoGP pour poursuivre les travaux déjà entrepris à plusieurs reprises en 2017.

L’année prochaine, Suzuki retrouvera les avantages liés aux points de concessions, et n’aura pas de restriction au niveau essais et développement moteur. S’adjoindre un pilote expérimenté pour tester les futures évolutions apportées aux machines d’Andrea Iannone et Alex Rins pourrait être un élément important pour le futur de l’équipe d’Hamamatsu.

Parallèlement, au lieu du WSBK et du BSB qui apparaissent aussi chronophages que peu motivants, nos collègues italiens de Corsedimoto vont même jusqu’à émettre la possibilité d’une participation en Endurance au sein du multi-titré Suzuki Endurance Racing Team de Dominique Meliand qui a connu quelques malheurs cette année avec la disparition du regretté Anthony Delhalle et des soucis de santé de son patron.

Une hypothèse qui, cependant, passerait après d’éventuelles wild cards en Grand Prix au sujet desquelles le pilote français ne peut en dire plus qu’un laconique « nous verrons »