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Deuxième du Championnat du Monde l’an dernier, Lüthi s’annonce comme un des grands favoris cette année. Après un début de saison 2016 honorable, il a terminé en trombe avec les victoires à Silverstone, Motegi et Phillip Island.

Champion du Monde 125 en 2005, le Suisse a effectué ensuite dix saisons en catégorie intermédiaire (250, puis Moto2), y remportant 9 Grands Prix après avoir terminé 5 fois premier en 125. Il totalise 47 podiums, 11 pole positions et 14 meilleurs temps en course. Il sait qu’obtenir le titre ne sera pas facile dans cette catégorie très disputée qu’est la Moto2 : « Il y a de nombreux pilotes rapides qui peuvent gagner des courses, comme Morbidelli, Nakagami et d’autres » estime-t-il.

« Morbidelli veut toujours gagner son premier Grand Prix, il sera très fort. Dans la seconde moitié de la saison 2016, il a déjà montré qu’il pouvait être régulier et terminer souvent sur le podium. Il sera rapide, mais il faudra compter aussi avec  Nakagami. Lorenzo Baldassarri peut également être compétitif. Il sera intéressant de voir ce que pourrons donner les jeunes pilotes qui viennent de la Moto3. Quelle seront les niveaux de la KTM et de la Suter ? Ce sera très ouvert.

« Il y a eu parfois quelques luttes un peu rudes l’année dernière avec Morbidelli. Il m’est arrivé de ne pas être très heureux. Après la course, je lui ai parlé et il m’a aussi expliqué comment il voyait les choses. Dans un duel, je dois juste aller plus vite que mon adversaire et me défendre.

« Moi aussi, je peux être très fort dans les duels. Un exemple a été la course de Phillip Island. Le combat n’a pas été incorrect, mais juste dur. Morbidelli passe tout simplement dans chaque intervalle. Si l’espace est trop petit, cependant, alors il y a contact. Mais c’est normal en catégorie Moto2 »

Les concurrents Moto2 et Moto3 se retrouveront de nouveau à Jerez lundi et mardi prochains pour des essais privés. Puis auront lieu les tests officiels IRTA, toujours à Jerez, du 8 au 10 mars, mais cette fois avec les vrais moteurs Moto2 et les pneumatiques Dunlop 2017.

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Photos © Derendinger-Interwetten

Source : Sharleena Savoy pour Speedweek

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