pub

Jorge Lorenzo en est au même stade que ses autres collègues MotoGP. Soit dans une veillée d’armes avant l’ouverture des hostilités d’une saison 2019 qui commencera avec le Grand Prix du Qatar. Une campagne qui promet d’être indécise et serrée que Por Fuera abordera avec une nouvelle moto. Une Honda pas facile à cerner et aux côtés d’un équipier qui est carrément la référence depuis 2013. Le Majorquin aime décidément la difficulté. Mais à l’écouter, cette fois, il a choisi de relever le défi le plus dur d’une carrière agrémentée par cinq couronnes mondiales.

Jorge Lorenzo a construit son palmarès chez l’élite au sein d’un team Yamaha officielle où il a fallu partir au combat contre un certain Valentino Rossi. Cette fois, ce sera Marc Márquez, avec une Honda. L’ancien de Ducati semble donc aguerri au choc des titans. Cependant, il commente sur ce qui l’attend… « J’espère que Márquez sera un adversaire moins difficile que Rossi. Mais la réalité est en fait différente. Ce sera plus compliqué contre Marc. A cause de sa rapidité, de son agressivité et de sa soif de victoires. Il a 26 ans, il est le champion du monde actuel et il connaît la moto beaucoup mieux que moi ».

Cela étant dit, ce serait mal connaître Lorenzo que d’imaginer qu’il parte battu dans cette confrontation qui s’annonce : « quoi qu’il en soit, en MotoGP, tout est possible et vous pouvez toujours vous attendre à des surprises. Dans ma carrière j’ai toujours poursuivi mes objectifs, jusqu’à ce que je les atteigne. Ceux qui me connaissent savent que je suis un têtu. Au niveau sportif, il était difficile d’atteindre le Championnat du Monde. Quitter Majorque, personne ne l’avait jamais fait auparavant, mais j’y suis parvenu pas à pas, jusqu’à ce que je sois champion du MotoGP. Tout ce qui est arrivé plus tard est un cadeau ».

Il poursuit : « j’aime que l’on nous appelle la « dream team ». Et c’est vrai. Car les derniers Champion du Monde ont été Márquez, moi, et Rossi. Concourir dans l’équipe officielle Honda est le rêve de tout pilote, de sa carrière et de sa force. Ce serait comme jouer à Madrid ou au Barça pour un footballeur. Nous sommes satisfaits du travail effectué par Honda avec le moteur, nous sommes très proches de la Ducati ».

Et lui-même, où en est-il ? « Je me sens plutôt bien. Ma condition physique s’est améliorée et lors du dernier test, j’ai réussi à aller vite. Je ne pense pas que je serai à 100% pour la première course mais très près du sommet ». Un sommet qui sera compliqué à attendre cette année : « le niveau de compétitivité en MotoGP a atteint un niveau jamais vu auparavant. Ce n’est pas comme en 2010, quand on pouvait aspirer à monter sur le podium de chaque Grand Prix ou gagner avec 5 secondes et aborder la prochaine course avec 10 points d’avance en fonction du circuit. Aujourd’hui, chaque millième compte. Viñales a été très rapide après un tour au Qatar, nous verrons en course. Mais il y a plusieurs pilotes qui peuvent battre Márquez, pas seulement moi. Nous avons vu Suzuki et Ducati faire d’importants progrès, alors je pense que nous aurons 6 ou 7 coureurs avec la possibilité de remporter le titre ».

Il termine sur le fait qu’il a lancé le débat sur un départ avancé sur l’horaire prévu de la course qatarienne en raison des conditions de piste et à cause d’une humidité rendant le tracé glissant, voire dangereux. Une particularité dont il a été victime lors du dernier des trois jours de test, au cours duquel il a chuté : « Ezpeleta parle beaucoup avec les pilotes et il est très proche de nous. Nous savons qu’il essaiera toujours de nous aider » assure-t-il sur Solomoto.

Tous les articles sur les Pilotes : Jorge Lorenzo

Tous les articles sur les Teams : Repsol Honda Team