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Si l’objectif d’un titre tant espéré depuis celui de 2007 avec Casey Stoner s’est éloigné après neuf Grand Prix disputés cette année, la cible n’est pas encore mathématiquement hors d’atteinte. Telle est la situation de Ducati au moment d’une pause estivale qui sert de bilan à mi-saison. Le manager des Rouges, Davide Tardozzi, s’est employé à faire un état des lieux sans indulgence mais non sans espoir de rebond…

La campagne européenne du calendrier MotoGP ne s’est pas déroulée jusque-là de la manière espérée pour Ducati. Le pire aura sans doute été les deux derniers rendez-vous à Assen et au Sachsenring où les Desmosedici ont avoué leur impuissance face à Marc Márquez et à sa Honda. Les écarts sur la ligne d’arrivée n’étaient pas dignes de prétendants au titre. Pire, la concurrence Yamaha et Suzuki, par le biais d’Álex Rins, s’est montrée mieux à même d’aller contrarier le pilote à la RC213V qui n’identifie plus à présent les motos rouges comme ses adversaires directs.

Une évidence que le team manager de Ducati, Davide Tardozzi, ne nie pas : « nos adversaires ont gagné dans les domaines qui constituent notre force, mais nous n’avons pas réussi à éliminer nos faiblesses ». Il adoube même l’évaluation de Marc Márquez sur le nouveau rapport de force : « il ne se trompe pas et je ne sous-estimerais pas non plus Álex Rins sur la Suzuki » confirme Davide Tardozzi dans une interview avec GPOne.com. « Il n’a fait que regarder par-dessus son épaule afin de voir qui roulait derrière lui ».

Le manager des tuniques rouges ajoute : « l’écart au sommet était clair à Assen et au Sachsenring, mais à Assen, nous étions heureux jusqu’à samedi et convaincus de pouvoir nous battre pour un podium. Mais les températures ont alors posé un problème ».

« Nous devons maintenant analyser ce qui s’est passé exactement, dans la perspective des trois prochaines courses à Brno, Spielberg et Silverstone. Sur ces pistes, nous verrons ce que nous avons en nous » a déclaré l’Italien qui, néanmoins, n’est pas inquiet : « nous avons clairement du travail devant nous, mais Gigi Dall’Igna œuvre déjà, il connaît les problèmes et s’efforce de les résoudre. Bien sûr, ce n’est pas facile, sinon nous l’aurions déjà fait. Mais nous ne sommes pas inquiets ».

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