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Malgré le déconfinement dans plusieurs pays européens, le paddock MotoGP reste toujours virtuel, à l’image des nombreuses interviews à distance réalisées par les pilotes ou les team managers. Mais, comme à son habitude, cela ne l’empêche évidemment pas de bruisser de rumeurs, dont certaines nous reviennent aux oreilles…

Nous en occultons la plupart, soit pour clause de confidentialité soit faute d’éléments nous permettant de penser qu’il s’agit d’autre chose que de rumeurs, mais il arrive aussi que plusieurs éléments diffus se recoupent et, à ce moment là, nous vous en faisons part.

Nous ne focalisons pas particulièrement sur Misano, mais, après vous y avoir annoncé en exclusivité les tests privés du mois de juin, c’est encore une fois le circuit italien qui est le sujet de cette rubrique.

En effet, il semblerait bien que les pilotes et les techniciens ne pourront guère profiter des plages de la Riviera italienne entre les deux Grands Prix, fixés aux 13 et 20 septembre !
La raison ne tient pas à des mesures sanitaires, mais aux autorités du MotoGP qui sont en train de planifier une séance d’essais officiels le mardi 15 septembre pour l’ensemble de la catégorie reine des GP.

Les Moto2 et Moto3 auront-elles droit au même traitement le mercredi 16 ? A priori, non.

Quoi qu’il en soit, avec un premier Grand Prix de « San Marino e Della Riviera di Rimini » qui commence à s’installer le mardi, des essais IRTA le mardi suivant puis un deuxième Grand Prix de « Emilia Romagna e Della Riviera di Rimini » du jeudi au dimanche, avant de prendre la route de Barcelone pour le week-end suivant, cela ne laissera pas beaucoup de temps pour les loisirs nautiques. Donc intrigués par cette séance d’essais entre les deux Grands Prix, après celle qui se tiendra dans une semaine sur le même circuit, nous avons contacté Hervé Poncharal, président de l’IRTA, pour comprendre le but de ces essais.

Malheureusement, le patron de Tech3 ne nous a guère éclairé en nous confessant ne pas trop saisir non plus l’intérêt technique de cette séance, à un moment où les spécifications moteurs et aérodynamiques sont gelés pour plus d’un an et où tous les personnels du MotoGP seront déjà très fatigués.

Ceci-dit, après la pause forcée qu’on vient de vivre, très égoïstement et en tant que « télépublic », on ne va pas se plaindre d’une activité en piste…