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Le Japon est sans conteste l’un des plus grands pays de moto sur le globe. Un nombre incalculable de pilotes nés sur l’archipel ont gagné dans toutes les catégories, y compris en vitesse. Il est venu le temps de dresser un petit classement afin de se ressasser des bons souvenirs et surtout rendre hommage à une culture, des personnalités à part.

La première partie contenant les mentions honorables ainsi que les places 10 et 9 peut être retrouvée ici-même. Cet épisode fait suite au quatrième volet, paru hier.

N°2 : Norifumi Abe

Difficile de trancher pour la première place. Après de longues heures de réflexion, Norifumi Abe termine deuxième mais sera toujours le premier dans le cœur des fans. Il y a des pilotes pour qui les statistiques ne sont pas importantes. Norick fait partie de cette prestigieuse caste.

Lors de sa wildcard au Grand Prix du Japon 1994, il éblouit le monde de sa grâce et de sa détermination, sa rage de vaincre. Sa gueule d’ange, inoubliable, est ancrée à jamais dans le paysage des Grands Prix sauce 90’s. Abe était tellement généreux, tellement doux et rude. De son vivant, il aura fait rêver des millions de jeunes dont un certain Valentino Rossi qui à 14 ans, portait « Rossifumi » sur le cuir.

Sa carrière ne s’arrête pas à cette course dantesque, bien au contraire. Norick Abe remporta trois manches du championnat du monde 500cc, dispersées au milieu de neuf saisons complètes. Abe est conjugué au passé car victime d’un accident de la route le 7 octobre 2007. Jamais nous n’oublierons son sourire, sa crinière et son charisme.

Légendaire. Photo : Yamaha Community


N°1 : Tadayuki Okada

Cependant, le réalisme nous rattrape parfois. Okada est le plus grand pilote japonais de l’histoire. Au milieu des années 1990, il est l’homme fort et le fer de lance du pays. Certes, lui non plus n’est pas un champion du monde. Mais il est nécessaire de prendre du recul et contempler une carrière absolument monstrueuse.

Okada est non seulement vice champion du monde 250cc 1994, mais il l’est aussi en 500cc, exercice 1997. C’est tout simplement le plus haut classement d’un japonais de toute l’histoire. Certes, chez Honda Repsol et armé de NSR500 dominantes. Mick Doohan évoluait avec le même matériel, mais cela n’empêcha pas Tadayuki de prendre des pole positions au nez et à la barbe de l’australien.

7 pole en carrière, accompagnées de 36 podiums. C’est imbattable. Malheureusement, une terrible blessure au poignet vient entacher son année 1998, qui aurait dû être sa meilleure. Ce dernier n’abandonne pas et revient encore plus fort en 1999 pour enregistrer son plus haut total de points : 211. Avec trois victoires, il assure en l’absence de Doohan et termine troisième du championnat, à neuf longueurs de Kenny Roberts Jr. pour la deuxième place. Sans la star australienne, Honda place deux pilotes sur le podium final. Grande performance pour un grand pilote.

Au même titre qu’Álex Crivillé et Shinichi Itoh , Okada est l’un des principaux lieutenants de la dynastie Repsol Honda, en admettant que Mick Doohan en soit le patron.

Le pays du soleil levant réserve bien des surprises. Une culture et des sportifs à part. Les athlètes mentionnés dans ce top 10 ont tous au moins trois points en commun : ils sont extrêmement respectueux et généralement apprécié de tous. Les japonais courent avec un grand cœur, une envie, une détermination unique que Takaaki Nakagami, seul représentant de la nation en MotoGP, transmet encore. « Sept fois à terre, huit fois debout » disent-ils.


Résumé du Top 10 :


1) Tadayuki Okada

2) Norifumi Abe

3) Takazumi Katayama

4) Tohru Ukawa

5) Daijiro Kato

6) Shinichi Itoh

7) Nobuatsu Aoki

8) Haruchika Aoki

9) Tetsuya Harada

10) Kazuto Sakata

 

Photo de couverture : Rikita 

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