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L’Australie est une grande nation. Par la taille, certes, mais aussi par la stature. D’abord influencée par les autres pays majeurs du Commonwealth, la culture évolua au fil des années pour épouser de nouveau standards. Ainsi, certains sports sont endémiques au pays-continent. Ce n’est pas le cas de la moto.

Depuis toujours, les courses automobiles, puis motocyclistes rythmèrent la vie des jeunes australiens. La MotoGP, comme la Formule 1, n’échappe pas à son lot « d’aussies », présents depuis toujours. Revenons ensemble sur les dix plus grands pilotes Australiens en Grands Prix motos.

Avant de commencer, fixons les règles. Il s’agit plus de célébrer, d’honorer, plutôt que de classer. Ce top 10 suit le modèle en vigueur depuis le top 10 des pilotes français en Grands Prix motos, à lire si jamais cela vous intéresse.

Le classement ne se fait pas uniquement en fonction du palmarès ou des victoires. C’est avant tout la « grandeur », la légende qui compte. Être le plus rapide ne vous assure pas une place élevée, il faut un peu de tout et surtout beaucoup de cœur; laisser une trace sur votre sport, en somme.

Anthony West ne fait pas partie du top 10. Photo : John Dynan.


Bien entendu, toutes les catégories comptent ! Cependant, une victoire en 125cc est à relativiser en rapport à un succès en 500cc ou en MotoGP. Le but du jeu est de remettre dans le contexte, pour s’amuser à comparer les époques. Dernière précision néanmoins importante : ce classement est subjectif, et la rédaction sera ravie de lire le vôtre en commentaire. après tout, la passion se partage, chaque place est donc soumise au débat.

Tout est en place ? Nous pouvons y aller. Cet épisode sera consacré aux mentions honorables; ces pilotes qui n’ont pu entrer dans le top 10 mais qui méritent un mot au vu de leur implication et résultats.

Ne pas citer Troy Corser est un crève cœur. Cependant, ce top traite des pilotes de Grands Prix et non pas de Superbike. Anthony West, un temps, gratta à la porte mais fut finalement recalé près du but, tout comme son contemporain Andrew Pitt.

Jack Miller, Barry Smith, Peter Goddard et John Dodds sont autant de noms importants du sport australien qu’il est nécessaire de mentionner, à défaut de pouvoir les intégrer dans le classement. À vrai dire, douze pilotes se démarquent réellement. Il a donc fallu faire des choix. Ainsi, Chris Vermeulen  et Troy Bayliss n’ont pas été retenus.

Chris Vermeulen, un pilote magnifique. Ici à Laguna Seca en 2009. Photo : dog4aday

Le premier ne déméritait pas. Auteur de plusieurs belles saisons dans les années 2000, il s’est notamment illustré au Mans en 2007, remportant un succès pour le compte de Suzuki. Son personnage charismatique, couplé à sa vitesse folle en font un pilote mémorable. La longévité est le réel problème de Vermeulen. Quatre saisons complètes, c’est peu pour espérer une place dans l’élite. Il n’en reste pas moins un grand monsieur.

Le cas Bayliss est encore plus délicat. Le talent, il l’a. Dix fois même. Trois saisons complètes accompagnées d’une victoire mémorable, acquise à Valence en 2006 en tant que wildcard. Quand l’on enlève le WSBK, cela fait malheureusement trop peu pour rejoindre le club des dix.

Il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Rendez-vous demain, même heure, pour les places 10 et 9.

 

Photo de couverture : Oz

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