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En ce samedi 29 mai 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Mugello à l’issue de la deuxième journée du Grand Prix d’Italie.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui occupe actuellement la 1e place du championnat et vint de s’octroyer sa 4e pole position consécutive.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais en première partie (vouvoiement).


Fabio, record du tour et pole position, vous avez vraiment tout donné pour cela. Racontez-nous…

Fabio Quartararo : « Ce matin, quand j’ai fait 45.6 et que j’ai vu que Pecco était 2/10 plus vite, je me suis dit « whaou, c’est sûr qu’en qualification on va être très proche de 44 ou petit 45 ». Durant le premier run, j’ai commis une erreur dans mon premier tour, et je ressens que seulement le premier tour du pneu est bon avec notre moto. Mais oui, c’est probablement un de mes meilleurs tours de tous les temps et je veux le dédier à. Jason (Dupasquier). J’espère que nous aurons de très bonnes nouvelles qui viendront. »

Il semble que beaucoup de pilotes ont un très bon rythme de course pour demain…

« Oui ! Trop de pilotes, en fait ! Pecco, Johann, Rins et moi-même avons un très bon rythme je suis très satisfait du système que nous avons à l’avant. En FP1, je peinais un peu à l’utiliser et ça faisait bizarre au premier freinage car vous sentez que la moto est très basse, mais j’ai fait de très bons départs lors de la qualification. Peu à peu, nous prenons de la confiance et je sens que pour le départ de demain nous pouvons faire quelque chose de bien. Les conditions vont changer après la course des Moto2 car ici c’est l’un des circuits où cela change le plus. Je suis très impatient d’être à demain. »

 

 

En tant que team et que pilote, vous semblez avoir beaucoup progressé cette année, y compris ici, où vous n’avez pas besoin de prendre une roue…

« Oui ! Attendre pour faire un tour, je ne dirais pas que c’est incorrect, je pense que c’est également bien de pouvoir le faire tout seul. Parfois, quand vous peinez, bien sûr cela peut arriver que vous ayez besoin de vous faire remorquer, mais quand vous vous sentez bien, j’aime rouler tout seul et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Depuis le début de la saison, je suis toujours parti tout seul car je préfère rouler tout seul. »

Malgré la vitesse de pointe de votre moto, vous avez montré que vous pouviez dépasser et vous échappez. Cela sera-t-il possible ici aussi demain ?

« Quand nous faisons un tour chrono, c’est très proche : Nous perdons en ligne droite mais notre moto tourne très bien et j’ai de très bonnes sensations. Dans la course, c’est différent. Au Qatar, nous avions beaucoup plus de possibilités de doubler. Sur ce circuit, c’est plus difficile donc nous verront bien demain. Comme je l’ai dit avant, le holeshot device fonctionne bien et j’espère faire un très bon départ. Puis, nous verrons car j’ai roulé tout seul ce week-end. J’ai fait quelques dépassements ce n’est pas facile. Nous verrons bien. Je pense qu’avec les Suzuki, nous ne peinerons plus, mais nous savons qu’avec les KTM et les Ducati ce sera difficile dans la ligne droite. C’est comme ça : Nous savons qu’ici et à Barcelone, ce ne sera pas facile mais je suis heureux de partir dans cette position et je ferai de mon mieux demain. »

Quand il y a un accident comme aujourd’hui et que l’on montre les images, quelle est votre stratégie face à cela ? Souhaitez-vous que l’on montre moins les images ?

« L’année dernière, en Autriche, nous avons vu à de nombreuses reprises la chute. Aujourd’hui, nous l’avons vu une ou deux fois, puis nous avons vu l’hélicoptère. Ce n’est pas une belle chose à voir car nous allons être à 350 km/h quelques minutes plus tard, mais je suppose que si ce n’est pas facile pour nous, ce n’est pas facile pour les télévisions non plus. Donc vous devez juste faire une remise à zéro quand vous partez et essayer de vous concentrer sur votre travail. Mais aujourd’hui ce n’était pas facile et j’ai directement commis une erreur car je n’étais pas vraiment concentré. Ce n’est pas facile. »

Avez-vous pu voir ce qui s’est passé entre Maverick Viñales et Marc Márquez, et qu’en pensez-vous ?

« Honnêtement, c’était limite. J’ai connu la même chose en Malaisie en 2019, mais ce n’était pas autant. Pour moi, je pense que c’est un peu à la limite Maverick est rentré devant les box et il est rentré devant les box. Mais ce n’est pas mon travail et je ne veux juger personne. C’était étrange de voir ces images. »

 

 

Pouvez-vous expliquer pourquoi vous dites qu’au Mugello on ressent davantage les effets de la course des Moto2 sur l’adhérence de la piste ?

« Je me souviens que quand j’étais en Moto2, les Moto2 avaient une adhérence supplémentaire quand c’était juste après les MotoGP. Mais pour nous, c’est complètement l’inverse, comme si on avait plus beaucoup d’adhérence. Sur cette piste particulièrement, je pense que les Moto2 patinent beaucoup, comme nous, et quand nous avons débuté la course en 2019, c’était complètement différent du vendredi et du samedi. C’est pour ça que j’ai dit que l’on ressentait cela particulièrement ici. »

 

 

Classement de la Qualification 2 du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

Classement de la Qualification 1 du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

Crédit classements et photo: MotoGP.com

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