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Zarco

Johann Zarco profite de sa trêve estivale en s’offrant à la fois des moments de repos et des instants ludiques, comme cette initiation inédite au parachutisme, qui a sans doute aussi donné quelques frissons à son team Pramac Ducati… Il reprend des forces pour une seconde partie de saison où il compte bien jouer sa carte dans la course au titre face à son compatriote Fabio Quartararo. Une deuxième mi-temps qu’il devra démarrer sur les chapeaux de roues puisque deux courses sur le Red Bull Ring se présenteront à lui lors des deux premiers week-ends d’août. Le tracé préféré des Ducati, et aussi une revanche à prendre sur la polémique de l’an passé, dont il se souvient très bien…

Une « mayonnaise« , comme Johann Zarco le dit si bien, qui est montée après l’accrochage avec Morbidelli qui a conduit les épaves des deux motos touchées à frôler les officiels Yamaha en pleine course qu’étaient alors Rossi et Viñales. Les images avaient été impressionnantes, l’émotion forte, et trois membres de la VR46 étaient concernés. Trois ? Oui, car avec Rossi et Morbidelli pointait un Bagnaia en concurrence avec Zarco pour le guidon de la Ducati officielle.

Zarco a eu beau se défendre et le team Avintia présenter des données disculpantes sur le freinage incriminé, sans que la pareille ne soit jamais venue de chez Petronas pour Morbidelli, le Français a été au centre de ce qui commençait à ressembler à une cabale médiatique savamment orchestrée. Zarco, sanctionné, et avec un poignet blessé avait répondu sur la piste en réalisant le meilleur chrono des qualifications pour l’honneur sur le même tracé.

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Zarco : « il y avait un vrai sentiment d’impuissance »

Depuis, Bagnaia est en rouge et quatrième au général, Rossi vers la retraite, Morbidelli sera remplacé par Crutchlow à la rentrée en raison de son genou opéré et convalescent et Johann Zarco est d’autant plus dans les petits papiers de Ducati qu’il est leur meilleur représentant au championnat en pointant second du général… Le Français a donc essuyé la tempête et en est ressorti plus solide que jamais. Mais elle reste dans sa mémoire comme une leçon apprise. Dans un entretien sur Canal+, il se souvient de cette période : « heureusement que j’étais occupé avec mon poignet blessé et que j’étais parti en Italie me faire opérer. Comme ça je n’ai pas trop vu et su toute la mayonnaise qui se montait. Mais là, il y avait un vrai sentiment d’impuissance. Tu sens que Valentino Rossi est puissant, il a une parole énorme, il apporte trop de monde derrière lui » dit clairement le tricolore.

Sur sa relation avec Valentino Rossi, il précise : « on ne peut pas dire qu’il ne m’a pas apprécié chez Yamaha, pour moi il a toujours été une idole, il était toujours très occupé donc je n’ai jamais pu vraiment discuter avec lui. La seule fois que j’ai vraiment discuté avec lui c’est finalement ce jour de l’accident en Autriche, où je suis allé le voir pour lui dire que tout s’envenimer et qu’il fallait un peu se calmer, que je ne l’avais pas fait exprès, que je ne suis pas dingo. Je pense qu’il l’a bien entendu quand on en a parlé, mais après, il n’était quand même pas d’accord ».

« Mais c’est la meilleure discussion que j’ai eue avec lui. Et voilà. On était un peu sous le choc, et c’était bien de discuter à deux. De toute façon c’est un gars très intelligent et qui aime son sport et qui aime la vie en général et ça c’est agréable » termine Johann Zarco, inébranlable.

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