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Tout allait bien pour Aleix pendant la période qu’il a passée chez Suzuki, jusqu’à la veille des essais du Grand Prix d’Italie 2016 au Mugello.

« Je suis arrivé le mercredi, et un de mes mécaniciens m’a dit « Aleix, je ne sais pas si tu es au courant, mais on vient d’avoir une réunion générale de toute l’équipe où on nous a informés que Iannone allait te remplacer ».

« J’ai dit « quoi ? »

« Il a dit : «Oui, oui, ils ont parlé de Iannone ».

« J’ai dit « Mais qui vous l’a dit ? »

«Ils [Suzuki] ont organisé un meeting avec nous tous ». Bonjour. Et bonne matinée ! »

«Pour moi, ce n’était pas une façon de faire. Mais c’est la seule chose qui m’a vraiment fait mal, parce que je n’étais pas compétitif. Je le savais. C’était très facile : je n’étais pas compétitif, donc un autre pilote pouvait venir me remplacer. C’était très clair. Par contre, la façon dont ils l’ont fait…

« Qu’ils aient décidé que Iannone soit mon remplaçant, c’était OK. Je ne suis pas le patron de Suzuki. Je suis d’accord. Mais pour moi, la façon dont ils l’ont fait juste avant le GP en en parlant aux mécaniciens avant moi…

« Pour moi, ce n’était pas la bonne façon. Même dans certains moments difficiles comme il y en a eus, je n’ai jamais mal parlé de Suzuki. Je n’ai jamais dit que la Suzuki était une m… quand je tombais. Jamais. J’essayais le châssis, testant tout ce que les ingénieurs souhaitaient.»

« Je me suis donc senti un peu mal. Mais, vous savez, les choses sont comme ça. Ce monde n’est pas facile. »

Photo © Suzuki

Source : crash.net

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