pub

Entre Lorenzo et le tracé d’Assen les relations n’ont jamais été simples. Cette édition du Grand Prix des Pays Bas a confirmé cette tendance, mais dans le pire sens pour le sort de Por Fuera. Le triple Champion du Monde Yamaha et tenant du titre s’élancera seulement onzième sur la grille de départ batave. Du jamais vu depuis 2008.

Ceci à la régulière ce qui revient à exclure l’exception 2013 et l’épisode de la clavicule brisée réparée en quelques heures avant une participation à la course. Lorenzo, c’est une mécanique de précision. Lorsque tout est en place, c’est une machine à gagner implacable. Mais au moindre grain de sable, tout se grippe.

Pour le coup c’est une piste arrosée arpentée avec des pneus Michelin difficiles à cerner qui ont bloqué le Majorquin : « la dernière séance d’essais libres ne s’est pas trop mal passé, sauf que je n’étais pas à l’aise avec le pneu avant. Il donnait l’impression de vouloir fermer l’avant de la moto dans les virages. Alors on a changé les réglages pour mettre plus de poids sur l’avant ».

Un remède qui a été apparemment pire que le mal : « pour le coup, on a créé plus de mouvement sur l’arrière. Je n’étais en confiance nille part sur cette piste mouillée. Pas plus au freinage qu’au point de corde et encore moins dans les accélérations. C’était comme sur de la glace, je pilotais sur des œufs. J’ai voulu rouler avec les mêmes pneus pour gagner en confiance ». Et là aussi, c’était une erreur : « lorsque la piste a commencé à sécher, Rossi a eu l’intelligence de monter le nouveau pneu dur à l’arrière et il a gagné quatre secondes ».

Manque de sensations, en panne de stratégie, Lorenzo a subi. Il tentera de refaire demain en course, une épreuve qu’il n’arpentera avec le nouveau châssis Yamaha.

Tous les articles sur les Pilotes : Jorge Lorenzo

Tous les articles sur les Teams : Movistar Yamaha MotoGP