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Fabio Quartararo quitte ses terres françaises avec un goût d’inachevé tout en étant habité par le sentiment du devoir accompli. Un paradoxe qui découle d’une prestation convaincante mais aussi frustrante car, à chaque fois, l’impression était que tout n’était pas assemblé au moment opportun. Cependant, le jeune tricolore a encore totalement convaincu sur son talent et continue sa belle série sans la moindre chute.

Ce Grand Prix de France n’a nullement été une déception pas plus qu’un échec pour un Fabio Quartararo qui a parfaitement tenu la pression de la visite à domicile. La fête aurait certes été totalement accomplie avec un meilleur résultat qu’une huitième place, mais comme elle a été acquise avec panache, preuve en est son tour le plus rapide, et avec détermination, la satisfaction est de mise à l’heure du bilan.

« Je voulais plus mais je suis très heureux de la manière dont j’ai géré le Grand Prix à domicile » a commenté le tricolore. « C’est difficile de bien commencer avec cette moto, peut-être que j’ai commis une erreur. Au départ, j’ai reculé de trois places et dans le deuxième virage, j’ai totalement bloqué la roue avant et perdu deux places. C’était juste un mauvais départ, cela arrive parfois ».

Avec une meilleure place sur la grille que la dixième et un envol réussi, sans doute que la suite aurait été différente : « je ne sais pas, et je ne veux pas y penser, car ce serait certainement un meilleur résultat », reconnait le pilote Petronas Yamaha. « Je pense que le top 5 était là. L’objectif était le même aujourd’hui qu’auparavant, le top 8, mais bien sûr, je veux plus avec ce rythme ».

« Mais nous restons calmes, nous avons atteint notre objectif. Honnêtement, c’est la première année que je ne ressens aucune pression dans la course à domicile. L’équipe et mon environnement ont fait en sorte que je sois détendu. J’ai apprécié les fans et le Grand Prix de France. Je suis très heureux ». Mais il a aussi appris et découvert quelque chose… « La chose la plus importante que j’ai apprise est de savoir comment protéger les pneus. Au début de la saison, je poussais comme un fou, et la moto glissait beaucoup. Maintenant, le temps au tour est différent, pas dans l’accélération, mais dans les virages et sur les freins, contrairement à ce que j’avais fait au début de l’année. J’ai appris cela dans la course, et c’est juste notre cinquième course, j’espère apprendre quelque chose à chaque fois. Je suis vraiment content de ce que nous avons accompli dans ce Grand Prix ».

Il ajoute en souriant : « j’ai fait aujourd’hui quelque chose que je ne devrais normalement pas faire pendant la course. J’ai utilisé la cartographie pour l’attaque du temps. Je me suis dit :  » nous allons voir ce qui se passe. Si je détruis le pneu, c’est mon problème « . Lorsque j’ai dépassé Rins, je suis passé au mode attaque du chrono. J’étais vraiment à la limite ».

« Ce sont de petits changements. Lors de l’accélération, j’avais un peu plus de patinage, mais je pouvais corriger cela un peu avec mon style de pilotage. Physiquement, c’était épuisant, j’étais heureux que la course soit finie » a déclaré la jeune star de Yamaha. Même si le débutant va toujours à la limite, il reste sur ses roues. « Pour le moment, nous gardons les doigts croisés pour nous assurer que tout va bien et nous continuons dans cette direction » termine un Fabio ravi.

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