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Ce troisième abandon en six courses disputées cette saison aura peut-être été le plus douloureux pour Jack Miller. Sur les terres d’une usine Ducati qu’il rêve de servir en portant une combinaison rouge, il a chuté alors qu’il était parmi les quatre premiers et avant un final qui a consacré son rival pour le poste, Danilo Petrucci. L’Australien va donc revoir ses ambitions s’il veut rester dans le giron de Borgo Panigale. Une obligation, car les opportunités sur le marché sont réduites à la portion congrue…

Pour le pilote australien Pramac Ducati, la situation au « Grand Prix d’Italie Oakley » au Mugello semblait très prometteuse dans la première partie de la course. Il était cinquième après le premier tour derrière Márquez, Dovizioso, Petrucci et Crutchlow. Il occupait toujours la cinquième place après quatre tours. En lutte avec Álex Rins pour rester au contact des hommes de tête, il a fini par partir à la faute et laisser ses illusions dans le bac à graviers du Mugello.

« C’était une belle course, c’était très amusant, nous nous sommes battus sans relâche. Danilo était en tête à environ dix tours de la fin, il poussait vraiment, le rythme était énorme » explique l’équipier d’un Bagnaia qui est aussi parti à la faute. « Jusque-là, les pilotes avaient pris grand soin de ménager les pneus. Mais au 13e tour, j’ai vu que Danilo et Marc avaient vraiment poussé. Les pneus arrière avaient déjà beaucoup souffert, je le voyais bien. Cela a créé un petit écart pour moi. Je voulais réduire l’écart, alors j’ai réalisé mon meilleur tour en course et je voulais prendre Rins au virage 1, mais je n’étais pas assez près ».

« Rins a ensuite fait une énorme glissade dans le virage 5, j’ai ralenti un peu plus que d’habitude, et lorsque j’ai relâché le frein, la roue avant s’est enfuie. Je voulais rattraper la situation avec mon coude. Mais c’était impossible… C’était une mauvaise fin après une belle course. Je ne peux plus rien changer ».

« Nous nous sommes battus pour la victoire, c’est ce qu’il faut retenir de ce Grand Prix. Malheureusement, la course s’est terminé huit tours trop tôt pour moi », a ajouté Jack. « Aujourd’hui, j’ai beaucoup pu regarder les rivaux. J’ai vu où ils sont plus forts. Mais j’ai aussi vu dans quelles zones j’étais le plus rapide, par exemple lorsque je sortais de la courbe au début de la ligne droite. J’étais assez fort là-bas. Nous avons beaucoup appris et devons faire mieux à Barcelone en deux semaines ».

Jack Miller reste sixième au championnat à égalité avec Crutchlow et il n’a que deux points d’avance sur Viñales et Nakagami.

Grand Prix d’Italie MotoGP Mugello J3 : classement

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