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La conférence pré-événement du Grand Prix du Japon 2018 à Motegi accueillait Marc Márquez, Andrea Dovizioso, Maverick Vinales, Alex Rins, Dani Pedrosa et Takaaki Nakagami.

Comme à notre habitude, nous reportons ici notre traduction de l’intégralité des propos de Valentino Rossi, sans aucune mise en forme ou déformation journalistique.


Après vos victoire à Aragon et en Thaïlande, vous êtes de plus en plus proche du titre. C’est donc un week-end important puisque vous allez essayer pour la 3e fois d’être sacré ici…

Marc Márquez : « oui, bien sûr, les victoires à Aragon et en Thaïlande ont été très importantes car durant la 2e partie de saison, les pilotes Ducati ont été, et sont, très rapides. Donc oui, c’est important et ces victoires ont permis d’augmenter l’avantage que nous avons le championnat et d’être plus proches de notre objectif final. Nous avons notre première balle de match ici, mais quoi qu’il en soit, l’objectif du week-end est le même que pour les autres : essayer de (bien) débuter en FP1, essayer de travailler dur et essayer d’être prêt dimanche pour se battre pour la victoire. Après le Warm Up, nous verrons où nous pourrons nous battre et comment nous pourrons piloter, car nous ne pouvons pas oublier que ce gars (Dovizioso) est très très rapide ici à Motegi. Normalement, il a ici un très bon niveau donc pas de stress, pas de panique, car il reste 4 courses jusqu’à la fin de saison. L’objectif reste le même que celui des autres week-ends ».

L’année dernière, il y a eu une bagarre fantastique entre vous et Andrea. L’avez-vous revisionnée récemment ?

« Oui. Bien sûr, ce genre de bagarre reste dans mon esprit comme si cela s’était passé hier. C’était quelque chose de très bien : une course difficile, beaucoup d’eau sur la piste, mais également une très belle bagarre. Et oui, il m’a battu dans la ligne droite de retour en freinant plus tard, et j’ai essayé dans le dernier virage mais c’était trop pour une MotoGP. Il a vraiment fait de beaux dépassements durant cette course. Cette année, il semble que cela soit sec au moins le dimanche, donc cela pourra être différent. Nous verrons bien ».

Vous avez ici votre première balle de match. Comment le ressentez-vous par rapport aux fois précédentes ?

« Le feeling est plus ou moins le même. Bien sûr, en 2014, c’était le mieux de gagner ici car la situation était un peu meilleure. Le plus difficile a été en 2016 car c’était quelque chose à laquelle nous ne nous attendions pas et tout était arrivé le même dimanche : j’ai gagné la course les 2 pilotes Yamaha ont chuté. C’était une chose inhabituelle mais qui est arrivée. Et cette année, nous allons essayer de le refaire, mais il ne s’agit pas de la dernière course : ce n’est pas à Valencia et ce n’est pas le même feeling que l’année dernière où on savait que c’était notre dernière opportunité et notre dernière chance. Ici, vous savez que vous devez rester concentré pour gagner la course. Vous pouvez prendre plus de risques ou gérer d’une autre façon car vous avez plus d’opportunités, ou vous aurez plus d’opportunités dans les prochaines courses. Mais à part cela, le feeling est comme celui des autres week-ends. Il n’y a pas de feeling particulier ».

C’est un circuit où il y a 3 virages à passer en première, ce qui implique de fortes accélérations. À quel point votre moto est bonne pour contrôler les Wheelings ?

« Il s’agit d’un des domaines où nous avons un peu peiné durant les dernières années. Par exemple en Thaïlande, c’est le point où j’ai le plus peiné, en particulier en ce qui concerne l’accélération. Et oui, il s’agit d’un des points les plus forts des Ducati, et c’est pour cette raison que j’ai dit que ce week-end serait peut-être difficile, mais nous essaierons. Quoi qu’il en soit, nous avons un point fort différent, qui est la capacité à tourner en milieu de virage et dans les virages serrés, et où nous avons un petit avantage pour compenser ce que nous perdons ailleurs ».

Question des réseaux sociaux : quelle est votre plus mauvaise habitude ?

« Ma plus mauvaise habitude, où peut-être la plus ridicule, c’est que parfois, alors que j’ai ma montre, je sors mon téléphone pour regarder l’heure. Je pense tout le monde fait ça. Quand je sors mon téléphone, je me demande pourquoi je fais ça. C’est quelque chose que je n’aime pas (sourire) ».

Source et crédit photos : MotoGP.com

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