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La liste des pilotes Moto2 pour la saison à venir est maintenant complète et comprend 32 pilotes.

Les arrivées dans la catégorie intermédiaire des Grands Prix sont au nombre de 11, incluant Jorge Martin, Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi, Enea Bastianini, Nicolo Bulega, Lukas Tulovic, Dimas Ekky Pratama, Somkiat Chantra , Jake Dixon, Philipp Oettl, Xavier Cardelus, et pour leur faire de la place, Jules Danilo, Niky Tuuli, Romano Fenati, Hector Barbera, Isaac Vinales, Fabio Quartararo, Miguel Oliveira, Francesco Bagnaia, Joan Mir et Mattia Pasini n’y figurent plus.

Or, sans préjuger du niveau des autres pilotes, Mattia Pasini a tout de même fini dans le top 10 du championnat du monde après avoir remporté le Grand Prix d’Argentine ! Le voir exclu de cette catégorie est donc quelque peu injuste même si, concédons le, le pilote italien a eu sa chance puisque courant en Grand Prix depuis 2004.

Chez Italtrans, on a préféré lui substituer Enea Bastianini tout en conservant un Andrea Locatelli classé 15e au championnat avec 89 points de moins que son ex-coéquipier…

Un temps évoqué chez Forward Racing pour prendre le guidon de la MV Agusta, Romano Fenati lui a finalement été préféré, avec la suite que l’on connaît…

Les chances de voir Mattia Pasini en Grand Prix l’année prochaine sont donc extrêmement faibles, mais pas complètement inexistantes.

Ainsi, on sait que l’équipe Petronas Sprinta Racing essaie depuis des mois d’obtenir une 2e place sur la grille Moto2. Pour le moment inscrite dans le mondial avec un seul pilote, le Malaisien Khairul Idham Pawi, le team managé par Johan Stigefelt, souhaiterait aligner un deuxième pilote en 2019, mais sa proposition a été rejetée par Dorna et IRTA. Le Suédois a donc tenté de racheter une place existante, sans succès jusqu’à présent.

Selon le site italien motograndprix.motorionline.com, cette deuxième moto était destinée à Mattia Pasini : « Il est toujours très rapide et avec son expérience, il aurait pu aider Pawi qui, nous le savons, n’est pas à un niveau élevé, mais qui peut très bien se battre pour le top 15 ».

Pour compliquer un éventuel sauvetage du transalpin, la question économique ne semble pas encore vraiment résolue…

« Lorsque notre demande a été rejetée, nous avions déjà budgétisé pour Pawi. Pour un deuxième projet pilote, nous avons besoin de 800/900 000 d’euros supplémentaires de la part de nos partenaires ».

En résumé, les chances sont extrêmement minces de voir l’Italien au guidon d’une Moto2 en Grand Prix l’année prochaine…

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