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Les premiers tests de l’intersaison 2019 de MotoGP ont révélé des débutants saignants. Bagnaia a ainsi fait parler la poudre avec la Ducati Pramac tandis que Fabio Quartararo a tutoyé le top 10 au guidon de la Yamaha Petronas. Mais pour un autre, il y a eu plus de motifs d’inquiétude que de satisfaction. Pourtant, c’est une vice-champion du monde 2015 de Moto3, statut qu’il revendique à nouveau en 2018 mais en Moto2. Ce n’est donc pas n’importe qui. Mais Miguel Oliveira n’est tout simplement pas là.

Finir tant à Valence qu’à Jerez pratiquement dernier aux chronos cumulés et se prendre presque trois secondes dans la vue par le meilleur temps, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à ruminer avant de partir pour une longue trêve hivernale. C’est pourtant le sort de Miguel Oliveira qui a découvert la RC16 et le team Tech3, nouvelle structure satellite du constructeur de Mattighofen.

Cela étant dit, Johann Zarco, au sein de l’équipe officielle, et son équipier Syahrin chez Tech3 n’ont pas non plus fait des étincelles… Sur son bilan de quatre jours comme pilote MotoGP, le Portugais de 23 ans commente sur Speedweek : « pourquoi je ne suis pas rapide ? C’est la question à un millions de dollars ! Je sais que j’ai un certain potentiel en tant que pilote de course. Mais quand je regarde les temps au tour, je suis un peu dubitatif ».

Il poursuit : « bien sûr, je suis une recrue dans la classe MotoGP. Mais j’ai de l’expérience avec d’autres motos KTM et avec la suspension WP. Mon impression est que l’avant est trop raide. Au cours des deux dernières années, Pol Espargaró et Bradley Smith ont couru dans l’équipe d’usine KTM. Cela faisait peut-être trois et quatre ans qu’ils étaient habitués à cette installation chez Tech3-Yamaha. La Yamaha peut en avoir besoin. Mais je ne suis certain de rien pour le moment. Avec ce réglage, j’ai trop peu de sensations et pas assez confiance dans le pneu avant ».

Celui qui n’a qu’un an de contrat termine : « ce qui est certain en revanche c’est que nous n’aurons jamais de problème de performances avec le moteur. Mais il faut progresser dans tous les domaines. Suspension, châssis, électronique, il reste encore beaucoup de travail à faire. Même avec les winglets que toutes les équipes utilisent ».

Oliveira ne sera pas le dernier à attendre l’expertise de Dani Pedrosa qui roulera la RC16 à Jerez du 18 au 19 décembre prochains.

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