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Joan Mir a voulu faire une mise au point en cette veillée d’armes sur le Sachsenring, avant les premières joutes du Grand Prix d’Allemagne qui auront lieu avec les deux premières séances d’essais libres. Le Champion du Monde a ainsi tenu à revenir sur ses propos au soir d’un Grand Prix de Catalogne agité par les pénalités infligées à Fabio Quartararo en raison de sa combinaison ouverte. Il était parmi les partisans d’un drapeau noir qui aurait mis le Français hors-course, et donc sans point pour le championnat qu’il dispute aussi… Mais l’officiel Suzuki a insisté sur l’objectivité de sa prise de position à ce moment-là …

Joan Mir a fait sa conférence de presse d’avant le Grand Prix d’Allemagne qui va l’occuper ce week-end. Le Champion du Monde en titre sait qu’il a du mal à se mêler à la course qui lui permettrait de préserver sa couronne, et il a déjà regretté cette difficulté en égratignant un employeur peut-être un peu trop pusillanime dans le développement de la GSX-RR. Dans ce contexte tendu, chaque occasion est bonne à prendre, comme en Catalogne… Mais le Majorquin ne veut pas de ce mélange des genres et insiste sur le fait qu’il ne faut pas tromper de sujet.

Ainsi, sur son opinion exprimée sur le tracé de Montmelo où il aurait bien vu un drapeau noir signifié au leader du classement général, en raison d’une combinaison ouverte et d’un plastron abandonné sur la piste,  il dit : « je ne veux pas penser à ce qui aurait pu lui arriver, mais heureusement que rien n’est arrivé. Je n’ai pas critiqué Fabio ou quoi que ce soit, que ce soit lui ou Pepito, je m’en fiche. Ce que j’ai dit, c’est que si vraiment, ce que je ne sais pas, il a enlevé son protège-poitrine et l’a jeté, alors je considère que c’est un problème dangereux pour les autres pilotes. La combinaison est une autre histoire : dans le règlement, il est dit que vous devez porter une combinaison fermée ».

Joan Mir rappelle le drapeau noir donné à Rins

Il ajoute : « pour moi, personnellement, si ma combinaison s’ouvre sur la piste, c’est très dommage, mais si cela arrive, je préfère recevoir un drapeau noir. Pourquoi ? Parce que je me mets en danger. Si je ne peux pas remonter la fermeture de ma combinaison à ce moment-là, il faut avoir un drapeau noir, comme ce qui est arrivé à Rins quand la sangle des commissaires est restée attachée au Mans. Nous n’aimons pas ça, mais ils l’ont mis hors course parce qu’il se mettait en danger, pas les autres ». Il termine ainsi sa démonstration, avec un large sourire… « C’est tout, je ne critique pas Quartararo. C’est juste que les Français se sont jetés sur moi d’une manière si effrayante… Je ne peux pas être plus sincère ».

Joan Mir

Il précise aussi sur sa situation actuelle avec la Suzuki : « j’ai besoin de me sentir plus fort pour pouvoir me battre pour gagner ». L’objectif est d’atteindre la trêve estivale en ayant récupéré des points qui le rapprochent des leaders de la catégorie : « la clé du retour peut être dans ces deux courses. Après, on pourra passer une pause estivale tranquille et, avec autant de temps, on pourra apporter de nouvelles pièces et avoir une seconde moitié de saison plus forte pour se battre constamment. Pour gagner et pas seulement pour les podiums comme maintenant ». La feuille de route jusqu’à Assen est fixée : les deux Grands Prix MotoGP à venir sont primordiaux pour Joan Mir.

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