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Brad Binder

Celles et ceux qui avaient parié sur un podium Enea Bastianini, Brad Binder et Pol Espargaró au dernier Grand Prix du Qatar doivent aujourd’hui regarder avec moins d’angoisse l’envolée des prix des carburants à la pompe. Car la grosse mise a été touchée et l’ironie veut que, même chez KTM, on n’avait pas parié un euro sur ce scénario. Pit Beirer, le patron des sports à Mattighofen a en effet déclaré : « je n’aurais pas osé dire la semaine dernière : « nous finirons deuxièmes au Qatar » ». Et pourtant, Brad Binder l’a fait sans même que les Autrichiens l’aient rêvé. Mais le plus insolite, c’est que tous les acteurs et même les observateurs comme les adversaires sont incapables de prédire ce que cette RC16 fera au Grand Prix d’Indonésie, dans moins de deux semaines…

Un rendez-vous sur le tracé de Mandalika en partie refait qui reste certes une inconnue pour tout le plateau du MotoGP qui s’interroge aussi sur ce que vaut cette RC16 KTM. Un doute que Marc Marquez résume ainsi parfaitement : « c’est la moto que je comprends le moins » a déclaré le pilote Honda à propos de la KTM de Brad Binder qu’il a vu en action durant les 22 tours à Losail. « Je comprends Bastianini, sa façon de piloter. Mais Binder était comme… chaque tour était différent. Je veux dire un tour où il allait dans les virages très vite, un autre tour où il allait plus lentement mais il sortait très vite ».

Brad Binder : "Je n'ai plus à conduire à la limite"

Brad Binder : « tout est encore assez nouveau pour nous, donc il reste encore un long chemin à parcourir »

Un mystère qui rappelle cependant certains commentaires sur le Sud-Africain du temps où il était en Moto2 avec un cadre KTM… Mais le plus intéressant c’est que le pilote de 26 ans est tout autant dans l’expectative au sujet de sa machine : « tout est encore assez nouveau pour nous, donc il reste encore un long chemin à parcourir et nous devons encore faire quelques tours d’essai supplémentaires pour réaliser le plein potentiel de notre package. Mais la moto fonctionne très bien et je suis à l’aise, donc nous avons plus de marge quand les choses ne sont pas parfaites. Je n’ai plus besoin de conduire à la limite ».

Il donne aussi ces éléments : « je ne suis pas ressorti de Sepang satisfait car je ne savais pas exactement ce qui se passait. Mais une fois que les gars ont trouvé le temps d’analyser leurs données, ils savaient exactement ce que nous devions faire pour résoudre les problèmes. Et jusqu’au test de Mandalika, ils les ont tout résolu aussi. Je ne remercierai jamais assez KTM pour cela car le Qatar est un endroit difficile pour nous et c’est incroyable que je sois monté sur le podium sur cette piste ». Rendez-vous le 20 mars sur l’île de Lombok pour en savoir un peu plus sur cette mystérieuse KTM…

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