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Michelin

S’il est un acteur majeur du MotoGP qui ne peut pas se rater dans ce Grand Prix d’Aragon, c’est bien le manufacturier unique Michelin. Depuis la rentrée, l’enseigne auvergnate est ainsi l’objet de critiques de plus en plus ciblées sur la qualité de ses produits de la part des pilotes. Silverstone, le dernier rendez-vous en date, a été comme un point d’orgue, voire un dernier avertissement. Michelin annonce la couleur pour cette nouvelle échéance du calendrier…

Le Championnat du Monde revient en piste à Aragon qui marquera la 13e étape de la saison MotoGP millésime 2021. Un rendez-vous qui arrive après celui de Grand Prix de Grande-Bretagne disputé à Silverstone et remporté par Fabio Quartararo, devant la Suzuki d’Alex Rins et Aprilia par Aleix Espargarò. Mais au cours duquel Michelin a fait l’objet de critiques de la part de pilotes plus que déçus de voir leurs pneus s’avanouir après moins de dix tours de course…

Le Motorland en Aragon est l’un des circuits les plus difficiles pour les pneus et Michelin apportera des composés spécifiques pour y faire face. Le tracé compte 10 virages à gauche et 7 à droite, des virages rapides et des virages serrés et une ligne droite de près d’un kilomètre. Les pilotes auront trois composés disponibles à l’avant, soft, medium et dur, tous symétriques, tandis qu’à l’arrière les mêmes composés auront un profil asymétrique avec un côté gauche plus dur.

Michelin

Michelin sera confronté à un vrai défi en Aragon

En cas de pluie, les pneus pluie seront avec un composé medium et soft à la fois pour l’avant et pour l’arrière avec l’avant symétrique et l’arrière asymétrique.

Piero Taramasso, Responsable deux roues, Michelin Motorsport a commenté : « l’année dernière en Aragon, certaines sessions ont été retardées en raison des températures très froides. L’asphalte était en dessous de 10 ° C le vendredi matin et j’espère donc que les conditions seront meilleures cette année ».

« Le tracé du circuit est assez difficile pour nos concepteurs de pneus car il comprend un mélange de virages, de lents et serrés à rapides et lisses, et les deux lignes droites où les vitesses d’une MotoGP sont assez élevées. Lorsque vous combinez tous ces facteurs à chaque tour, cela met les pneus à rude épreuve et nous devons être sûrs de fournir nos niveaux de performances élevés habituels à tous les pilotes et équipes. » C’est justement le débat qui a cours cette année…

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