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En quittant la scène de la première représentation du MotoGP dans ce Grand Prix d’Aragon avec le meilleur temps, Miller démontrait que le Motorland n’était peut-être plus une terre hostile pour les Ducati. Et pour cause : derrière lui, il y en avait cinq autres dans le top 10, dont la GP19 de Bastianini, il faut le signaler. Alors, l‘envie de succéder au compatriote Stoner qui avait raflé la mise en 2010 sur une Desmosedici commence à titiller les esprits du clan de Borgo Panigale…

La GP21 permet décidément à Ducati de ne plus craindre certains tracés au calendrier du MotoGP. Aragon faisait partie de ces fatalités à affronter dans une saison. Mais peut-être pas au cours de celle-ci avec ce modèle. « C’est fantastique dans des endroits comme le virage 10 et les deux derniers virages. Je peux sentir une différence significative avec la moto par rapport à 2020 », se réjouit JackAss.

« Mais nous avons encore quelques problèmes avec les réglages. Cependant, dans les virages mentionnés, nous étions en difficulté depuis toujours et nous avons maintenant un meilleur virage qu’avant, vous pouvez le sentir dans ces virages, dans lesquels vous ne pouvez ouvrir que légèrement les gaz ou maintenir la position des gaz uniformément. Je l’ai eu dans les premiers tours aujourd’hui : c’est bien ! Et nous pouvons certainement profiter de ces progrès ».

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Miller : “Crutchlow ? Je ne veux plus de lui en MotoGP !

Sur ces fameux progrès l’Australien précise : « nous ne pouvons pas parler d’une seule pièce, mais de la manière dont la GP21 a été développée. Si une seule chose avait été le problème, nous l’aurions résolu il y a quelque temps. C’est une combinaison d’éléments, dont le châssis et le fonctionnement du moteur. Donc je ne peux pas dire de quoi il s’agit, mais je ne peux pas non plus me plaindre » sourit-il.

Miller ajoute : « je dois régler quelques détails. La moto se débrouille déjà bien dans le tour lancé, mais elle est un peu trop nerveuse pour maintenir un bon rythme. Je dois donc améliorer les sensations à l’avant et aujourd’hui nous avons fait quelques expériences, car c’est la bonne piste pour le faire. Dans l’après-midi, nous avons fait quelques changements sur la deuxième moto, mais nous avons également pris la mauvaise direction. Donc demain nous y retournerons. L’an dernier à Aragon dans les deux courses qui se sont déroulées ici nous avons eu quelques problèmes, la situation est maintenant bonne, j’aime la piste, il y a un peu de tout. La moto est solide même s’il y a place à amélioration. Nous savons où aller ».

L’officiel Ducati termine sur son ami Cal Crutchlow qu’il découvre à la troisième place sur la feuille des temps : « c’est une bête. Je ne veux plus de lui en MotoGP ! Blague à part, nous sommes amis, nous plaisantons toujours ensemble dans son Camping-car. Il a ce grain de folie qu’on ne sait jamais ce qu’il peut tirer du chapeau. Par exemple : allez vite comme il l’a fait aujourd’hui, je suis très content pour lui. Être absent du MotoGP pendant cinq mois, revenir et faire cette performance vendredi est vraiment impressionnant ».

Jack Miller, Ducati Lenovo Team, Monster Energy British Grand Prix

MotoGP Aragon J1 : chronos

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Crédit classement motogp.com

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