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Ce dimanche 26 juin 2022, Maverick Viñales a répondu aux questions des journalistes depuis le TT Circuit Assen au terme du Grand Prix des Pays-Bas.

Après la déception de voir son Aprilia s’affaisser au Sachsenring, le Catalan a su parfaitement rebondir à Assen pour obtenir son premier podium avec la RS-GP de Noale.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Maverick Vinales sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Maverick, la course a été difficile puisque vous êtes parti 11e et que les drapeaux de pluie ont été agités, mais c’est un premier podium fantastique que vous obtenez avec l’usine Aprilia…
Maverick Viñales : « Cela a été une course très difficile, mais j’ai pris beaucoup de plaisir. Nous arrivions du Sachsenring où nous pensions pouvoir nous battre pour le podium, donc nous avons gardé notre motivation et notre élan. Après le warm up, je savais que je pourrai me battre à l’avant mais je ne me serais jamais attendu à remonter des places aussi vite dans le premier tour. Que puis-je dire ? Simplement merci à Aprilia car ils font un travail fantastique et ont toujours cru en moi chaque jour, et nous obtenons pas à pas ces résultats. Je sais que notre potentiel est très élevé et que le chemin sera long, mais nous allons maintenant Silverstone et Misano, de nombreuses pistes où je suis très rapide et où j’essaierai de me battre pour la victoire. Ce n’est pas facile car il y a quelques pilotes qui sont vraiment très forts et sont à un niveau très élevé, mais peu à peu nous nous rapprochons. »

Avez-vous été surpris de voir Aleix Espargaró derrière vous à l’arrivée ?
« Honnêtement, je pensais qu’il avait abandonné (rires) mais je me suis retourné et je l’ai vu : « oh, ok, il a été très rapide ». Mais de toute façon, je suis heureux pour Aprilia. Nous voulions tous les deux être sur le podium mais je suis heureux pour Aprilia, pour tout le groupe Piaggio, car ils ne renoncent pas : ils travaillent très dur ! Et je suis aussi très heureux pour Aleix car il se rapproche au championnat et cela peut être une très bonne deuxième partie de saison. Nous nous battrons donc pour cela. Si j’ai une chance de l’aider, je le ferai : j’aiderai Aprilia ! Vous savez, notre état d’esprit est toujours de travailler en équipe, et il y a de nombreux signes, depuis le Mugello, qui montrent que nous travaillons très bien ensemble, et je pense que cela nous rend très fort. »

Depuis que vous êtes passé chez Aprilia, vous semblez heureux et de plus en plus rapide : Pensez-vous que ce premier podium va vous permettre de faire une deuxième partie de saison encore meilleure ?
« Il s’est passé beaucoup de choses mais actuellement je suis l’homme le plus heureux du monde : je ne peux rien demander de plus ! J’ai une moto très compétitive, un très bon groupe, une belle usine Aprilia au complet qui est derrière moi et qui me pousse tous les jours, j’ai une famille magnifique : je ne peux rien demander de plus ! J’ai rêvé de tout cela et je suis prêt à attaquer, je suis prêt à être devant. J’attaquerai tous les jours très fort, je me rendrai moi-même encore plus fort, et ce n’est pas facile car actuellement le niveau est très fort en MotoGP, mais je sais ce dont je suis capable. Donc je forcerai, forcerai et forcerai, et nous verrons où je me trouverai dans les dernières courses de l’année. »

Il y a six ou sept courses, vous aviez dit que vous saviez que cela allait arriver et qu’il fallait juste que vous mettiez tout ensemble : c’est le cas ?
« C’est la conséquence d’un dur travail et de ne pas renoncer chaque jour. La chose, c’est q nous sommes, c’est que mes courses ont été très fortes : je me souviens qu’à Austin j’ai été très fort mais je suis parti 15e et je n’ai pas pu le montrer en course. Au Mugello, nous sommes arrivés très forts, Montmeló, Sachsenring, je sentais que mon potentiel était d’être à l’avant, mais je dois améliorer les qualifications car, ok, lors des deux dernières courses j’ai fait un premier tour fantastique et j’ai rapidement été devant, mais d’une façon ou d’une autre je sens que mon potentiel peut être beaucoup plus grand si je pars devant ou en deuxième ligne. Donc notre objectif principal pour la deuxième partie de saison est d’améliorer les qualifications, car nous sommes plutôt forts en ce qui concerne le rythme. C’est le seul moyen, essayer de partir de devant, et je pourrai alors mieux gérer le pneu. Donc je suis prêt ! »

Que devez-vous précisément améliorer en qualification ?
« Actuellement, pour une raison ou une autre, je ne suis pas en mesure de tirer le maximum de la moto en qualification. En particulier quand j’ai un pneu arrière neuf, la moto pousse l’avant et je ne pas en mesure de fermer le virage, donc je suis très lent en milieu de virage et je perds du temps. Globalement, je fais un peu près les mêmes temps avec un pneu neuf et avec un pneu usé. Ce qui est bien, c’est un bon signe, car nous sommes forts en course, mais nous devons aussi régler la moto pour faire un tour. »

Pourrait-il y avoir des consignes d’équipe durant la deuxième partie de saison ?
« Bien sûr, si dans la deuxième partie de saison je deviens plus fort, nous deviendrons meilleurs et si Aleix est très proche au championnat, nous devrons bien sûr penser à Aprilia. Nous devons penser au groupe, et si j’ai l’occasion à une course d’être plus rapide qu’Aleix et qu’il est important qu’il finisse devant moi pour le championnat… Au final, je travaille pour Aprilia et il est clair que j’essaierai d’aider Aleix. Nous travaillons bien ensemble depuis le Mugello, nous avons trouver la manière de travailler ensemble afin de nous rendre plus forts, donc c’est clair : si Aleix a une chance de se battre pour le championnat, et que je dois le laisser passer, je le ferai. Nous travaillons pour Aprilia, pour le groupe Piaggio, et si Aleix a une chance, je l’aiderai, bien sûr. »

Vous parlez de votre coopération avec Aleix et on vous voit maintenant parler ensemble lors des séances, mais cela va-t-il au-delà de ça et collaborez-vous aussi en piste ?
« Nous travaillons quasiment tout le temps ensemble. Par exemple il y a quelques pistes où je fais une petite quantité de choses mieux qu’Aleix, et où il fait beaucoup de choses mieux que moi, c’est donc un processus d’apprentissage : nous apprenons chacun de l’autre. Ici, j’ai essayé de l’aider un peu au virage 12 et il m’a aidé au virage 15. C’est la façon de travailler, sur la piste nous donnons le meilleur mais en dehors nous devons travailler et rester concentrés : c’est une longue saison et nous avons un rêve, qui est de rendre Aprilia championne du monde, et peu importe le résultat s’il est premier ou je suis premier. Nous voulons rendre cette moto compétitive et au top, et c’est la façon de faire : nous nous aidons l’un l’autre. Au Mugello, nous nous sommes aidés l’un l’autre sur les boîtes de vitesses, et ici j’essaie d’aider Aleix dans quelques virages où j’étais plus fort que lui. Et j’apprends de lui chaque jour, car il connaît très bien la moto et aujourd’hui elle lui est ajustée comme un gant sur la main. J’ai besoin d’apprendre différentes choses de sa part. »

 

Fabio Quartararo

Résultats du Grand Prix MotoGP des Pays Bas MotoGP au TT Assen :

Crédit classementMotoGP.com

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