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Arrivé en MotoGP en 2022 dans le sillage de Remy Gardner, Raúl Fernández ne s’est jamais vraiment bien adapté à la KTM du team Tech3 et a passé le plus clair de la saison à regarder ailleurs, principalement chez Yamaha.

Mais avec un total de 14 points en fin de saison, c’est finalement sur une Aprilia de l’équipe CryptoDATA RNF MotoGP Team que le jeune Madrilène débute sa deuxième saison en catégorie reine avec des coéquipiers de premier plan, qu’ils se nomment Miguel Oliveira dans la structure de Razlan Razali, ou Aleix Espargaró et Maverick Viñales dans le team d’usine de Noale. Mais aussi avec un remplaçant débutant et homonyme sur la KTM de l’équipe française d’Hervé Poncharal, Augusto Fernández, qui, sans faire de bruit, entame son petit bonhomme de chemin et le précède déjà au championnat…

Dans une vidéo intéressante, Raúl Fernández explique ses difficultés passées mais aussi ses attentes et sa fierté de représenter Aprilia, après le pluvieux Grand Prix d’Argentine.

« C’est vrai, la première journée a été difficile, mais finalement, avec de la patience et du travail, nous avons pu surmonter samedi la mauvaise journée que nous avons passée vendredi. La FP3 s’est déroulé avec des conditions mixtes et je crois que nous avons fait un pas en avant, puis en qualifications, c’est dommage que, pour quelques millièmes de seconde, je n’ai pas obtenu mon premier chrono vraiment compétitif.
C’est vrai qu’il y a des circuits où il est très difficile de doubler en MotoGP. Par exemple, au Portugal, j’ai pu prendre un bon départ et gagner beaucoup de positions. J’ai pu remonter cinq ou six places et au final j’ai terminé 11e. Mais ici, cela a été l’opposé : Un mauvais départ, j’ai perdu des positions puis il a été quasiment impossible de doubler. Je me suis battu pendant toute la course avec Johann Zarco et c’était quasiment impossible. J’ai essayé trois fois, et trois fois je suis parti au large. Finalement, j’ai terminé plus ou moins bien mais je n’étais pas content du résultat car il ne montrait pas le travail et le pas en avant que nous avions fait du vendredi au samedi.
Le dimanche, en course, je pense que j’ai fait le meilleur départ que je n’ai jamais fait avec l’Aprilia. Je veux dire, je ne suis jamais parti comme ça avant et je n’ai perdu aucune position. Il est vrai que, sur cette moto, l’embrayage est un peu difficile et compliqué à contrôler, mais j’ai pu gérer pour faire un bon départ et avoir une bonne position. Mais je me suis fait une chaleur en sortant du quatrième virage : J’étais loin derrière, Maverick et Brad se sont touchés, Brad a chuté puis m’a heurté et a cassé mon carénage. J’ai eu peur et j’étais dernier mais j’ai commencé à remonter. Il est vrai qu’il semble que l’on manque d’un petit quelque chose : Je me suis battu pendant toute la course avec Maverick et le même groupe, et c’était un peu difficile pour nous vers la fin. Je sais que le travail que nous avons fait ne s’est pas vu pendant la course, mais je sais que nous avons fait du bon travail et je suis fier de représenter une aussi belle marque qui se bat très dur dans tous les moments difficiles. Nous devons être patients. »

 

 

Même si les Aprilia, dans leur globalité, ont déçu lors du Grand Prix d’Argentine après des essais de pré-saison très prometteurs et la victoire acquise ici même l’an dernier avec Aleix Espargaró, on aimerait que Raúl Fernández ne soit pas trop patient car, chez son ancien employeur, le Rookie Augusto Fernández progresse et a déjà marqué des points lors des deux premières manches, sur une machine jusqu’à présent réputée plus difficile.

Pour Austin, Raúl Fernández entend tourner la page argentine et placer sa RS–GP satellite à un niveau plus conforme à ce que l’on attend d’elle, d’autant qu’il pourra compter sur le retour de son coéquipier Miguel Oliveira.

« Nous avons eu une course difficile dimanche en Argentine. Tous les pilotes Aprilia et leurs équipes travaillent beaucoup pour comprendre ce qui s’est passé là-bas. Quoi qu’il en soit, je pense que le COTA est un bon circuit pour moi. Je veux vraiment prendre du plaisir à piloter et c’est l’objectif principal, en plus d’essayer de comprendre pourquoi nous avons été plus lents en Argentine. Quoi qu’il en soit, je pense que nous avons fait un pas en avant le weekend dernier et au Texas, nous avons l’intention de confirmer ce pas en avant. »

Nous verrons bien…

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