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Brad Binder KTM

Brad Binder est un officiel KTM qui tient à nous signaler avant le Grand Prix de France du week-end prochain que les apparences sont trompeuses. Ainsi, en ce qui concerne la RC16 autrichienne, les résultats bruts élaborent un bilan décevant après quatre courses. Et effectivement, les Autrichiens espéraient beaucoup plus de cette entame de campagne. Mais en données corrigées venues de l’usine qui travaille d’arrache-pied pour s’adapter à la nouvelle allocation Michelin, c’est moins grave que ça en a l’air. Le Sud-Africain, qui l’a montré à Portimao, aurait voulu le confirmer à Jerez. Mais il a manqué de réussite…

Brad Binder ne broie pas du noir comme officiel de la marque orange. Même si, pour le moment, la RC16 a du mal à atteindre son meilleur niveau. Ceci en raison d’un type de pneu que l’on ne trouve plus dans la gamme du manufacturier unique en MotoGP qui a revu son allocation. Les gommes sont d’ailleurs un vrai sujet pour le pilote de 25 ans. Il a déjà critiqué le concept du préchauffage des pneus mis en place. Cependant, il fait avec et, surtout, il loue l’énergie mise dans la résolution de toutes ces difficultés par l’usine KTM. Un travail qui, selon lui, porte déjà ses fruits.

Son top 5 à Portimao a d’ailleurs été un signal et à Jerez, le vainqueur de Brno en 2020 pense qu’une RC16 pouvait faire mieux que le onzième rang acquis par son équipier Miguel Oliveira. Hélas, il a chuté deux fois en course. Un crève-cœur pour le Champion du Monde Moto3 2016 qui était quatrième lors du warm-up. Ce qui laissait augurer de belles perspectives : « le pneu avant medium, qui était le composé le plus dur à Jerez a très bien fonctionné », a déclaré le pilote d’usine Red Bull KTM. « Je me sentais très bien avec ça. Je n’ai jamais eu le risque de faire glisser la roue avant pendant tout le week-end, jusqu’au deuxième tour du virage 2 de la course. Jusque-là, tout avait l’air plutôt bien. Le pneu avant était super. C’est juste dommage qu’il n’y ait pas eu de résultat ».

Du coup, Brad Binder ne s’inquiète pas pour Le Mans et un Grand Prix de France qui aura lieu le 16 mai. « Nous avons trouvé de bonnes solutions pour notre moto lorsque les composés de pneus Michelin sont un peu plus tendres ». Une bonne nouvelle qui était attendue depuis le premier Grand Prix de la saison. La preuve que l’on a travaillé sans relâche à l’usine de Mattighofen qui alignera encore quatre RC16 dans la catégorie jusqu’en 2026. En effet, dimanche dernier, le constructeur a confirmé l’extension de sa collaboration avec l’équipe Tech3 d’Hervé Poncharal.

Brad Binder : « 150 techniciens travaillent à plus de 110% »

« En général, nous avons toujours très bien travaillé ensemble chez KTM », déclare Brad Binder. « Nous partageons toujours toutes nos données. Tout le monde sait dans quelle situation se trouve un autre pilote au même moment sur la piste. Mais il y a souvent des situations comme à Doha, où chaque pilote essaie quelque chose de différent en cas de problème. KTM est définitivement un groupe de travail incroyablement dur. Ils n’abandonneront pas tant qu’ils ne seront pas là où ils veulent être. J’ai vraiment de la chance de pouvoir faire partie de cette équipe ».

Binder apprécie la mentalité des Autrichiens : « il y a maintenant environ 150 techniciens dans le département MotoGP de KTM. C’est beaucoup de gens qui donnent tous 110 pour cent. Nous travaillons tous beaucoup, nous voulons tous le meilleur. Malheureusement, vous avez toujours des jours comme à Jerez, où les choses ne se passent pas bien et vous vous sentez mal en tant que pilotes. Nous devions vraiment tout mettre en place. Mais cette fois, ça n’a pas marché dimanche. Nous espérons pour le futur. La prochaine chance vient au Mans » termine Binder sur Speedweek.

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