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Le patron du promoteur Dorna qu’est Carmelo Ezpeleta fait un dernier point de situation sur son paddock, sa saison à venir et aussi un peu sur le WSBK et le CEV. Des nouvelles positives qui montrent que le plus gros de la tempête Covid-19 est peut-être passé. En juillet, tout devrait reprendre, même sous contrainte. L’optimisme est tel qu’une expédition en outre-mer n’est toujours pas exclues, la preuve…

Carmelo Ezpeleta a permis au paddock de traverser la crise sanitaire du Coronavirus sans trop de dommages, avec un plan de continuité de d’activité que tous les acteurs ont salué, l’Espagnol, plus légitime que jamais dans ses fonctions, parle aujourd’hui d’une saison 2020 qui aura lieu. Et c’est tant mieux !

« Nous avons eu plusieurs réunions fructueuses et surtout une réunion très fructueuse avec les constructeurs » se réjouit Ezpeleta. « Nous leur avons présenté le protocole sanitaire avant de le présenter aux autorités espagnoles et plus tard à d’autres autorités. Nous avons convenu de différentes choses, nous leur avons donné l’occasion de nous expliquer ce qu’ils pensent des différentes possibilités, c’était très profitable. Nous avons également approuvé le nombre de moteurs en fonction du nombre de courses que nous aurons cette saison, ce qui a été convenu à l’unanimité par tous les constructeurs. Nous avons aussi parlé des nécessités pour l’avenir, mais c’était essentiellement pour avoir leur avis sur le protocole et ensuite pour approuver la situation concernant les moteurs pour la saison 2020 ».

Sur la question du calendrier de la saison 2020, le patron de Dorna précise : « c’est quelque chose que j’ai expliqué lors de la réunion avec eux : le calendrier que nous espérons présenter la semaine prochaine et qui commence, si tout va bien, le 19 juillet à Jerez. Et la dernière course de ce calendrier aura lieu début novembre, avec 12 ou 13 manches. Mais les courses en dehors de l’Europe sont une chose dont nous devons encore décider. Un certain nombre de courses seront présentées. Les quatre courses non européennes qui n’ont pas été annulées : La Thaïlande, la Malaisie, les Amériques et l’Argentine, pour lesquelles nous chercherons à obtenir une approbation et nous avons un délai de fin juillet pour dire à tout le monde si nous les maintenons ou si nous les annulons. Après les deux premières courses, nous verrons si le calendrier sera de 12, 14 ou un maximum de 16 rounds ».

La Thaïlande, la Malaisie, les Amériques et l’Argentine sont dans la course

Carmelo Ezpeleta se réjouit aussi de revoir les pilotes reprendre le guidon sur des circuits rouvrant leurs portes : « c’est très bien, la reprise de l’entraînement !  Et quand nous avons su que certains circuits avaient l’idée de laisser les professionnels commencer, nous avons pensé que c’était une très bonne idée. En fait, nous savions que pour certains pilotes, le fait d’avoir la possibilité de faire du motocross et d’autres choses du même genre, était très utile pour tous. Je sais qu’ils sont heureux parce que les pilotes MotoGP n’ont pas roulé depuis le test avant le Qatar, et le Moto2 et le Moto3 depuis le Qatar. C’est important de commencer et ils sont tous impatients de recommencer ».

À quoi ressemblera le paddock cette saison ? « Nous avons établi un protocole très défini, en collaboration avec les différents ministres des sports des différents pays que nous visiterons, pour que chacun d’entre eux nous donne une idée de ce que nous pouvons faire. Ensuite, en principe, tout pilote venant à la course subir un examen médical avant, et si le médecin décide qu’il doit faire un test, il le fera avant de venir à la première course en Espagne.

« Aucun lien entre les personnels du circuit et la famille MotoGP »

Ensuite, avant de rentrer dans le paddock, il y aura un autre test, puis un protocole avec un contrôle quotidien, et surtout une séparation entre chaque équipe. Nous avons aussi des mesures pour les lieux de restauration et le parcours des gens qui viennent de l’hôtel vers le circuit, et du circuit vers l’hôtel. C’est évidemment pour la situation actuelle, si d’ici juillet, la situation dans un pays est plus souple, nous l’autoriserons. En principe, nous voulons isoler le paddock des autres zones et il n’y aura aucun lien entre les personnes travaillant en permanence sur le circuit et la famille du MotoGP. Enfin, la famille du MotoGP comptera environ de 1 300 personnes ou moins, et nous avons augmenté de cinq le nombre de membres de chaque constructeur pour la catégorie MotoGP. Les chiffres pour le Moto2 et le Moto3 restent les mêmes qu’à l’origine ».

Quant au WorldSBK… « WorldSBK et le CEV Repsol de la FIM sont en train de définir un autre protocole, ils sont liés aux fédérations nationales. Tous les protocoles relatifs à un championnat de la FIM sont liés à la FIM et la FIM est la partie finale qui approuve les protocoles. C’est la même chose pour le Superbike mondial, qui  présentera également son protocole à chacune des fédérations nationales ».