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Morbidelli Forcada

Le pilote Yamaha Petronas Franco Morbidelli a abordé un sujet d’actualité qui s’est imposé ce vendredi en Grand Prix.  En arrivant à Barcelone pour le septième rendez-vous de la saison en Catalogne, le paddock MotoGP a ainsi constaté qu’il lui manquait un membre par rapport à il y a une semaine au Mugello. L’absent était relevé du côté du stand Yamaha et plus particulièrement dans le box de Maverick Viñales. Esteban Garcia, le chef mécanicien que le pilote avait pourtant réclamé était aux abonnés absents, remplacé par une veille connaissance, Silvano Galbusera. Le même Garcia avait pris la place d’un certain Ramon Forcada qui officie aujourd’hui auprès de Franco Morbidelli. Qui a donné son idée sur la question de la relation entre le chef mécanicien et son pilote…

Et de trois ! Maverick Viñales, depuis son arrivée chez Yamaha, en est à son troisième chef mécanicien. Il a commencé avec Ramon Forcada qui sortait d’une période faste avec Jorge Lorenzo, puis il est passé à Esteban Garcia, exigé par le pilote qui devait lui apporter stabilité, compétence et, à l’arrivée, succès. Ce dernier a officié pour la dernière fois le week-end passé au Mugello… A sa place, c’est Silvano Galbusera qui reprend la fonction de chef mécanicien du décidément redoutable Top Gun.

Une situation qui n’a pas laissé insensible le vice-champion du monde 2020 Franco Morbidelli, dont le chef mécanicien est un certain Ramon Forcada… Comment voit-il la relation entre le pilote et son complice dans les stands ? « Il doit être un bon technicien, un bon psychologue car il y a des pilotes qui ont besoin de se sentir bien lorsqu’ils montent sur la moto. Et puis il doit être un bon leader, il doit savoir bien gérer l’équipe ».

« Il y a beaucoup de bons chefs d’équipe dans ce paddock et il est difficile de savoir qui est meilleur et qui est pire, il n’y a pas de classement. La compétence du chef mécanicien se reflète également dans la performance du pilote et vice versa. C’est toujours difficile de trouver une bonne alchimie mais c’est essentiel pour bien avancer et faire de bonnes performances » dit l’italo-brésilien.

Morbidelli : « il y a beaucoup de moments où je ne suis peut-être pas au top et Ramon me pousse à sa manière »

Ce dernier revient sur son propre chef-mécanicien, qui a trouvé refuge sous l’auvent Petronas après une crise avec Viñales qui l’a amené à quitter les couleurs officielles Yamaha : « je n’ai jamais douté de Ramon car je pense qu’il est le chef d’équipe le plus complet du paddock. Il y a beaucoup de moments où je ne suis peut-être pas au top et Ramon me pousse à sa manière ».

« Mais je pense que cela arrive très souvent avec tous les pilotes et tous les chefs techniques du MotoGP » termine Morbidelli. Et c’est sans doute dans ces instants que tout se joue, sur la base de la capacité d’écoute des parties en présence et la faculté de se remettre en question. Apparemment, avec Viñales, par deux fois, avec Forcada puis avec Garcia, cette faculté ne s’est pas vérifiée. La tâche qui attend Galbusera n’est pas si simple…

 

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