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Elles apportaient cette touche de diversité dans un Moto2 aux canons poussant à l’uniformité. Mais pas pour autant à l’ennui. Côté châssis, on a beaucoup de Kalex, un nappage de KTM et les courageux SpeedUp, Tech3 et maintenant NTS avec leur propre châssis, sans oublier un commando Suter chez Forward Racing. Dans le domaine des suspensions, il y a aussi des différences, avec notamment les Japonais KYB. Ou Kayaba. Qui, l’an prochain, n’y seront pas.

Il reste sept Grands Prix à KYB et autant à la Mistral610 pour imposer un ensemble inédit en Grand Prix, catégorie Moto2. Car après, ce sera fini. Le team Tech3 sera en effet avec des KTM à moteur Triumph et des suspensions WP. Et comme c’est la seule structure qui a confiance en ces produits japonais, leur extinction viendra de ce changement majeur au sein du team français.

Le trigramme KYB a essayé en début de saison de s’affirmer aussi chez SpeedUp avant que l’écurie ne renonce pour jouer avec des Öhlins. Les Japonais ont aussi essayé le MotoGP sur des Yamaha Forward en 2014, mais sans susciter l’adhésion.

Dernièrement, les KYB étaient sur la première ligne du Grand Prix de Grande Bretagne avec Remy Gardner qui avait bien travaillé sur sa Mistarl610. Hélas, la course n’est jamais partie pour les raisons que l’on sait. Une belle occasion ratée.

Du coup, quel avenir pour KYB ? « KYB veut se concentrer sur la course de huit heures à Suzuka, remportée pour la quatrième année consécutive en 2018 avec Yamaha. Les huit heures sont la course la plus importante de l’année pour KYB. Tout comme le championnat japonais Superbike, dans lequel les pilotes Yamaha Nakasuga et Nozane sont leaders », a déclaré le technicien KYB Stefan Kurfiss sur Speedweek.

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