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Crutchlow

Cal Crutchlow est donc revenu à la compétition lors des deux derniers Grands Prix en Autriche. Il a remplacé chez Petronas un Franco Morbidelli qui se remet d’une opération à un genou et qui a déjà la tête à 2022, saison où il sera l’équipier de Fabio Quartararo. Autant dire que sa M1 version 2019 ne lui manque pas. Mais le team malaisien peut se faire des cheveux blancs pour la suite. Son compatriote Petronas va le quitter à la fin de l’année et il faut finir la saison avec un Rossi qui prendra se retraite. Terminer cette campagne est aussi une préoccupation pour Yamaha en crise ouverte avec son pilote Viñales. Car au vu des prestations de l’Anglais en Styrie et en Autriche, il ne peut décemment être considéré comme un sérieux plan B. Ce qu’il reconnait d’ailleurs volontiers…

Cal Crutchlow n’a absolument pas été une menace pour Rossi et Pedrosa lors de ces deux piges sur le Red Bull Ring. Si les deux premiers cités continuent à prendre la compétition à cœur, l’Anglais, lui, a définitivement embrassé la vocation de pilote test. Il a tourné la page et le fait qu’il ne s’offusque guère d’avoir fini ses deux courses sur le Red Bull Ring à l’avant-dernière et à la dernière place montre à quel point il s’est détaché de son ancien monde.

Cependant, Crutchlow précise tout de même qu’il ne s’est pas traîné sur la piste. Il explique ainsi : « je ne roulais pas lentement, j’étais parfois plus rapide qu’avec la Honda à Spielberg. En 2018, j’étais quatrième ici et mon rythme ce week-end était probablement plus rapide qu’alors.  Mais j’étais dernier. C’est la réalité de ce sport en ce moment. Le problème n’est pas ma vitesse. Le problème est que les autres sont trop rapides. Il faut donc qu’ils ralentissent ».

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Crutchlow : « j’ai fait ce que j’ai pu, c’est la vérité »

Il précise : « j’ai eu une mauvaise qualification, mais je n’étais qu’un demi-dixième de seconde plus lent que l’an dernier après six ans sur la Honda. Je ne pense pas que c’était si grave, ça a juste l’air mauvais sur le papier ». Il ajoute : « au moins, nous avons collecté de bonnes informations. Au warm-up, j’ai perdu en moyenne six dixièmes dans le premier secteur. Cela est dû à la vitesse de la moto. Cela n’a jamais été une bonne piste pour Franco Morbidelli ou la Yamaha que j’ai pilotée. J’ai fait ce que j’ai pu, c’est la vérité ».

Cal ne s’attendait pas à plus : « il était clair que ce ne serait pas facile de sauter sur la moto après cinq mois. Il était clair que ce ne serait pas facile sur cette piste. Et ce n’était pas facile pour moi de comprendre tant de choses. Mais je pense que nous avons fait du bon travail. J’ai également parlé auProject Manager Takahiro Sumi pendant près de 40 minutes dimanche matin au sujet de la moto 2019, celle de 2021 et celle de l’année prochaine. »

Au vu du bilan et des sentiments, le pilote de 35 ans peut-il décemment être un recours pour une usine Yamaha qui voudrait se passer de son titulaire Viñales, mis à pied en Autriche, jusqu’à la fin de cette campagne MotoGP ? C’est un vrai débat que Crutchlow aborde ainsi : « « j’ai été embauché en tant que pilote d’essai parce que je voulais seulement tester et ne plus vouloir courir une saison de MotoGP. Personne ne m’en a encore parlé et je devrais d’abord en discuter avec ma famille ». A suivre…

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