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Dani Pedrosa

Dani Pedrosa est loin des préoccupations et autres tribulations qui agrémentent un Grand Prix d’Argentine hors-norme, mais qui honore son rendez-vous au calendrier du MotoGP. Car il est à Imola, dans une Lamborghini, juste pour le plaisir dans une compétition monomarque du blason de la famille Audi, dont fait partie aussi Ducati. Il reste cependant un officiel KTM qui garde un œil sur les RC16, et il nous en dit un mot avant de croiser peut-être un certain Valentino Rossi dans les stands, qui est engagé dans ce rendez-vous de sport automobile dans une autre catégorie…

Dani Pedrosa s’est exprimé au micro de motorsport pour d’abord raconter ce qui l’avait amené derrière le volant d’une Lamborghini Huracán Super Trofeo Evo 2 de 620 ch : « j’ai d’abord fait un essai à Misano, puis un ami m’a demandé si je voulais participer à une course avec la Lamborghini, il les a contactés. C’est une voiture très amusante à conduire et très puissante, avec un rapport de vitesse très court, pour la compétition » juge-t-il en fin connaisseur avant de reconnaitre avec le sourire : « la vérité est que ce n’était pas mon idée, mais je pensais que ça pourrait être une belle expérience. J’aime faire des choses nouvelles, apprendre ».

C’est d’ailleurs parce qu’il a cette ouverture d’esprit qu’il travaille si bien pour KTM depuis qu’il s‘est retiré de la compétition avec sa Honda. Pedrosa, toujours discret, regrette « de ne rien pouvoir dire sur le travail et les secrets » sur lesquels KTM a travaillé l’hiver dernier, bien qu’il admette que « la moto est assez similaire à celle de l’année dernière. Nous avons travaillé sur les suggestions que les pilotes nous ont donné, et aussi dans l’expérience que j’ai eue l’année dernière quand j’ai couru en Autriche », se souvient le n°26 à propos de sa présence au Grand Prix de Styrie 2021, où il a terminé à la dixième place.

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L’année KTM ? Dani Pedrosa prévient qu’il faut attendre trois ou quatre courses avant que le championnat ne se stabilise

« Nous avons rencontré quelques difficultés et nous avons eu besoin de temps pour faire ce ‘clic’ et les améliorer. Maintenant ça va mieux, mais il faut voir comment la moto se stabilise dans les prochaines courses » ajoute le ‘Petit Samouraï’. Mais en attendant qu’elle se « stabilise » comme il dit, elle permet à la marque de Mattighofen de mener le classement des constructeurs après seulement deux Grands Prix et chez les pilotes, Brad Binder, second et Miguel Oliveira, quatrième, assurent au blason autrichien le meilleur résultat d’ensemble pour une usine engagée en MotoGP…

Alors, serait-ce la bonne année pour la moto orange ? Dani Pedrosa fait parler son expérience dans sa réponse : « je suis très content parce qu’ils ont très, très bien travaillé. Il faut attendre, le championnat a toujours ces trois ou quatre premières courses avant que tout se stabilise. Il y a des top teams qui ont échoué et leurs les pilotes n’ont toujours pas ce sentiment avec la moto ou les pneus. Tout doit être mis en place, mais il est important que la KTM fonctionne bien dès le départ ». Et sinon, le reverra-t-on derrière un guidon cette saison ? « Je ne sais pas, nous n’en avons pas encore parlé », termine celui qui était aussi surnommé Titanium.

Daniel Pedrosa

 

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