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Ce n’est rien de dire que KTM a connu un premier Grand Prix de la saison 2018 de MotoGP pour le moins compliqué. Une déception que les tests de l’intersaison laissaient tout de même présager, mais que la dernière campagne accomplie, qui était la première de la marque autrichienne à ce niveau, masquait obstinément. Car on rappellera que la débutante RC16 a fini son premier championnat devant une RS-GP d’Aprilia qui en était à sa troisième expérience…  Alors, du côté de Mattighofen on s’était dit qu’on pourrait déjà envisager le top 5. Une marche encore bien trop haute à en croire ce que l’on a vu à Losail. Mais pas de stress, le sponsor qui donne des ailes ne met pas la pression…

Il s’appelle Dietrich Mateschitz et c’est le tout puissant patron d’une marque Red Bull qui ne l‘est pas moins. Avec deux écuries de Formule 1, des pilotes sous contrat en moto, et la volonté de soutenir l’effort de guerre de KTM à tous les niveaux, l’homme et son entreprise sont incontournables pour qui veut exister au plus haut niveau des sports mécaniques.

Du coup, c’est aussi un homme avisé. Et il a vu ses compatriotes KTM tomber de haut lors du Grand Prix du Qatar. Des soucis techniques à répétition, un Pol Espargaró encore convalescent et un Bradley Smith à la discrétion exacerbée par un pneu avant à problème, tout, ou presque, est allé de travers. De quoi vexer le grand argentier ? Que nenni.

Ce dernier se veut, au contraire, apaisant et donc, rassurant, sur Speedweek : « il ne faut pas se fixer des objectifs trop élevés. Il faut d’abord être capable de faire régulièrement des top 10. Et c’est sans doute ce qu’il faut faire cette saison. L’équipe doit être patiente. Ce n’est qu’après deux ou trois courses que l’on pourra se fixer une feuille de route ». Prochaine étape, en Argentine, dans deux semaines.

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