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Il y a une semaine se déroulait un Grand Prix des Amériques finalement sensationnel. Sous le drapeau à damiers, c’est un Alex Rins de 23 ans sur sa Suzuki qui dominait le quadra Valentino Rossi sur Yamaha. Un épilogue différent des six dernières éditions vécues sur un tracé d’Austin jusque-là maîtrisé par Marc Márquez. Mais dans le cas du Doctor comme de l’Espagnol, tout a été question de limite…

Au passage, depuis une semaine, les ingénieurs Honda sont à la chasse du « Gremlins » qui a ruiné la course d’un Lorenzo qui, lors des qualifications de la veille avait été victime d’une chaîne de transmission cassée… Chez Honda, il y a donc comme un pic de tension qui révèle néanmoins une situation qui n’était déjà pas tout à fait sereine.

Une situation qu’Óscar Haro a confié à Motociclismo.es.  Le directeur sportif de LCR Honda explique ainsi : « la piste d’Austin était très dégradée et dans des situations aussi critiques, les châssis Yamaha ou Suzuki fonctionnent un peu mieux que ceux de Honda … Le circuit était si mauvais que dès que vous quittiez votre ligne idéale et que vous sollicitiez les freins, vous étiez précipité au sol. Et c’est ce qui est arrivé à Marc Márquez et à Cal Crutchlow ».

Voilà pour la première limite. Pour la seconde, il y aura sans doute plus de débats… Ainsi, le même explique sa version du succès d’Álex Rins : « je pense que Valentino n’a pas battu Alex parce qu’il était fatigué », a ainsi ajouté Oscar Haro. « Il était très fort en milieu de course, mais à la fin, quand Álex a poussé plus fort, il n’a pas pu le suivre. Il a commis deux erreurs en raison du manque de concentration dû à la fatigue. Nous parlons d’un homme de 40 ans ».

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