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En ce samedi 1er mai 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Jerez – Ángel Nieto au terme de la deuxième journée du Grand Prix d’Espagne qu’il a dominé en s’imposant à nouveau en pole position.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui était accompagné de Franco Morbidelli, Jack Miller, Remy Gardner et Tatsuki Suzuki lors de cette conférence de presse post-qualification.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme.


Fabio, vous avez été très fort aujourd’hui à partir de la FP4 et vous avez obtenu la pole position comme au Portugal, mais cette fois de façon normale…

Fabio Quartararo : « Oui, je me sens mieux qu’au Portugal. Aujourd’hui, les conditions étaient étranges car je m’attendais un peu à ce que les tours soient plus rapides le matin. Cet après-midi, le vent était plutôt fort durant la qualification à certains endroits du circuit, au virage sept, au virage huit. Les virages rapides n’étaient pas faciles à gérer mais le plus important était d’être sur la première ligne et nous l’avons obtenu. La FP4 a été excellente et nous avons essayé tous les pneus. Je me sens un peu mieux avec le médium mais oui, nous avons fait un très bon travail aujourd’hui et notre rythme ne paraît pas si mal, donc je suis heureux. »

La Ducati de Jack Miller pourrait venir vous affronter au premier virage…

« (rires) Ça c’est sûr, mais nous ferons de notre mieux pour rester devant. Mais pas seulement lui : Sur la première ligne et sur la deuxième ligne, ils sont tous rapides et nous essaierons de faire de notre mieux. Bien sûr, nous avons la vitesse pour nous battre pour le podium et pour la victoire, mais nous devons faire les choses pas à pas. Je pense que l’usure des pneus est bonne pour nous et la course sera très longue, donc nous aurons le temps de gérer. »

Le circuit est un peu glissant et il y avait du vent : Cela vous a-t-il gêné ?

« Oui, c’est pourquoi je viens de dire juste avant que même entre deux runs, je sentais la différence. Mais oui, c’était seulement dans quelques virages et pour moi les #7 et #8 étaient les pires. Mais oui, c’est la même chose pour tout le monde. C’est un petit problème pour aller plus vite mais au final le chrono a quand même été bon, donc j’espère qu’il n’y aura pas devant demain. »

Aujourd’hui, certains pilotes ont dit que Jerez était à la limite en terme de zones de dégagement par rapport aux vitesses atteintes. Qu’en pensez-vous et qu’est-ce qui peut être fait ?

« (Soupir) Oui, c’est vrai que le virage #7 est un peu délicat. Nous avons vu Marc ce matin heurter assez vite l’Airfence. Après, d’une façon générale, c’est un peu proche mais pas aussi mauvais que dans le virage #7. Comment faire, je ne sais pas. Nous avons aussi vu Binder partir dans le gravier dans le virage #5. Il y a quelques virages mais au final c’est assez difficile au #7 car il y a le #13 juste derrière. Donc oui, c’est un peu délicat mais c’est difficile à dire ce qu’ils peuvent faire pour améliorer ça. »

En parlant sécurité, pensez-vous que ce problème soit propre aux circuits européens ?

« Je ne me souviens pas de toutes les zones de dégagement sur tous les circuits européens, mais pour moi Portimão car nous y avons vu beaucoup de chutes après la colline, je pense dans le virage #8, des chutes plutôt rapide, et ça s’est bien passé. Oui, ici ça paraît délicat mais il y a à coup sûr d’autres virages et d’autres circuits où la sécurité n’est pas la meilleure. Mais dire que c’est seulement en Europe, je ne sais pas. »

Vous dîtes que vous avez un rythme pour le podium mais vous semblez avoir un rythme meilleur que seulement pour le podium. Peut-on dire qu’il s’agit plus d’une course à perdre qu’à gagner ?

« On dirait que vous faites des questions qui mettent la pression (rires). Honnêtement, je ferai de mon mieux. Je sais que mon rythme rapide et bien sûr je me battre pour la victoire, mais aussi pour le podium : Si je sens que la victoire est difficile, je ne ferai pas de choses stupides. Mais oui, bien sûr, mon objectif principal est de me battre pour la victoire, c’est clair, mais ça ne voudrait pas dire que je perds la course. Quoi qu’il en soit, je serai heureux si je donne mes 100 %, et il n’y a pas de pression. »

Que pouvez-vous nous dire sur votre vitesse de pointe dans la pitlane ?

« (Rires) oui, il semble que j’ai été un peu trop rapide dans la pitlane. L’amende est assez chère, 300 € pour 5 km/h, mais c’est OK. »

Hier, vous avez parlé d’un problème que vous pouviez améliorer sur la moto. L’avez-vous fait aujourd’hui ?

« Concernant les pneus, oui, j’étais assez soucieux en FP2 je sentais une dégradation importante. En FP3, nous sommes sortis avec le même pneu où nous avions senti cette dégradation et nous avons été en mesure de faire de meilleurs réglages sur la moto, et je pense que les conditions de piste étaient bien meilleures. J’ai fait 1’37.9 avec plus de 20 tours sur le pneu, ce qui est proche de la distance de course, donc je suis super content de la dégradation du pneu. »

Classement de la Q2 du Grand Prix d’Espagne MotoGP à Jerez :

Classement de la Q1 du Grand Prix d’Espagne MotoGP à Jerez :  

 

Crédit classements et photo: MotoGP.com