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Aleix Espargaró

C’est un Aleix Espargaró déçu de n’avoir pas pu tirer plus de ce Grand Prix d’Espagne en termes de résultat, malgré son Aprilia, qui faisait le bilan de sa bataille de Jerez. Car il y a bel et bien eu bataille dans cette course dominicale où les joutes ont été aussi nombreuses et viriles que lors d’une épreuve Sprint du samedi. A ceci près que, cette fois, les commissaires ont distribué des sanctions pour des faits qui, depuis le début de la saison, ne les choquaient pas plus que ça. Un mouvement du balancier que le doyen de la grille de départ commente, mais pas seulement…

Avant de s’attaquer à ce sujet sensible, Aleix Espargaró a évalué la situation d’une RS-GP qui commence à lever le voile sur ses qualités et défauts. Avec une pole position acquise, on aurait pu penser que le missile de Noale se serait épanoui sur la distance d’un Grand Prix traditionnel, puisque le Sprint lui semblait être un espace-temps trop restreint pour exprimer ses qualités.

Mais en fait pas du tout. Le samedi et le dimanche ont consacré les mêmes protagonistes pour le podium, avec un ordre différent. Pour Aleix Espargaró, les difficultés rencontrées ont été identiques. Ce qui l’amène à s’interroger sur les actions correctives à mener…

Car le fait est que, ce dimanche, le « capitaine » de Noale, parti depuis la pole position, n’a pas réussi à prendre le meilleur départ et, coincé dans le trafic, il n’a pas pu effectuer les dépassements nécessaires pour se lancer dans la lutte pour la victoire. Un sentiment du déjà-vu. Et pour cause, le déroulé des faits avait été déjà constaté le samedi dans la course Sprint

Aleix Espargaró sur l’Aprilia fait du Quartararo sur la Yamaha dans le texte : « la moto va bien quand je roule seul »

« Aujourd’hui, j’ai tout donné » assure l’équipier d’un Maverick Viñales qui a abandonné dans le dernier tour… à cause d’une chaine cassée ! Et il ajoute ces mots qui semblent être tout droit sortis d’un discours de Fabio Quartararo à propos de sa Yamaha… « La moto va bien quand je roule seul, quand Zarco a chuté, j’ai roulé vite. Nous devons nous améliorer sur ce point. Ce n’est pas qu’une question de température, c’est plus un problème d’aérodynamisme et il faut bien étudier la question. Il faut aussi améliorer le départ ».

« C’était important de finir la course. Cinquième ne me rend pas très heureux mais nous avons ramené des points. On fait du bon boulot, je suis amoureux de cette moto, je peux rouler vite mais je perds en performance en course quand je suis avec les autres et je ne comprends pas pourquoi » insiste-t-il. « Il est difficile de trouver une solution si vous ne connaissez pas la raison. Nous allons continuer à travailler. Ducati et KTM ont fait un grand pas en avant. Quand j’étais dans le sillage, j’ai freiné en premier mais je n’ai pas pu arrêter la moto. Cela compromet également la vitesse. Nous espérons trouver une solution ».

Il termine sur ce qu’il faut bien appeler la nouvelle politique des commissaire en termes d’évaluation de ce qui est ou non un pilotage dangereux et dommageable. L’équipe de Freddie Spencer a apparemment, ce dimanche à Jerez, sérieusement évalué à la baisse son seuil de tolérance…  « Je n’ai pas vu les raisons de la pénalité de Fabio Quartararo. Mieux vaut ne pas regarder les accidents en attendant le départ » commente Aleix Espargaró avant d’ajouter : « j’ai vu l’action de Pecco Bagnaia, c’était un peu sur le fil, mais aujourd’hui il était très fort donc il s’est rattrapé. Nous nous plaignons toujours de la façon dont les sanctions sont appliquées, mais si nous savons où se situe la limite alors ok. Mais cela doit toujours être la même partout et pour tout le monde » termine le désormais treizième du championnat à 58 longueurs du leader et vainqueur du Grand Prix d’Espagne Pecco Bagnaia.

MotoGP Espagne J3 : classement 

Espagne

Crédit motogp.com

 

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