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Les réseaux sociaux sont le symbole de notre époque qui exige qu’une relation soit avant tout virale, instantanée, spontanée, avant d’être profonde et réfléchie. Elle est aussi distante et le paradoxe veut qu’elle soit souvent, par ce canal, anonyme. Un espace large et libre où la tentation de ne respecter aucune règle est grande. Les échanges sont donc débridés et, apparemment, on a franchi un cap cette année, qui a dépassé le seuil de tolérance des champions qui sont, certes, des personnes publiques, mais aussi des hommes tout court. Mais pas des victimes expiatoires…

Le débat sur l’outil, sa compréhension et son utilisation est posé. Et d’autant plus que l’on parle de communautés de plusieurs dizaines de millions de personne par le monde… Rien n’est donc neutre dans ce choix de communiquer qui est aussi une fenêtre économique pour les intéressés dont la popularité se monnaye du côté du merchandising.

Mais tout de même, on a aussi son honneur, sa fierté, sa pudeur parfois, mais également son droit d’en avoir assez. Le lynchage n’est jamais loin et la distanciation avec le clavier, la relativisation de la situation sont parfois trop difficiles à faire. Le mental peut être impacté. On a ainsi vu récemment Maverick Viñales clôturé d’un clic son compte Twitter, on sait que Jack Miller a décidé de prendre du recul dans le domaine tandis que dans le monde du sport, il y a même eu des actions de boycott provisoire. Et récemment en Formule 1.

Réseaux sociaux : le pilote en tête est le plus silencieux

Une mise en lumière qui encourage un état des lieux. Sur Motorsport-total, on a fait un classement tout support confondu des pilotes pour avoir une idée de leur impact et de leur popularité. En tête, on ne sera pas surpris du nom que l’on trouve, tout en signalant que l’intéressé ne répond jamais aux messages que l’on trouve sur la toile.

Classement : dans l’ordre Instagram – Facebook – Twitter

Réseaux sociaux pilotes

 

 

 

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