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Marc Marquez

Marc Marquez est dans le viseur de Pecco Bagnaia et dans la ligne de mire de Ducati depuis le fameux vendredi au Mans où l’officiel Honda a cherché le sillage du Champion du Monde pour son chrono. Et puis l’octuple titré qui fait son retour dans ce Grand Prix de France a agacé avec des commentaires peut-être trop honnêtes. Encore ce samedi au terme de la course Sprint, Pecco Bagnaia s’est plaint de son agressivité. A force d’être critiqué, Marc Marquez a répondu…

Pour bien comprendre le contexte, il faut rappeler les propos de Marc Marquez le vendredi soir au Mans : « après ce que j’ai vécu, que voulez-vous que ce soit ? Quand je monte sur la moto, je donne toujours le meilleur de moi-même ». Et il a ajouté : « à la fin des FP2 j’étais huitième quand je suis passé dans la ligne droite, donc j’ai poussé pour essayer d’améliorer le temps d’accès à la Q2, sachant que si je tombais il y aurait un drapeau jaune et les autres ne le seraient pas capable de s’améliorer ».  Et il a aussi juré, malgré les images vues, qu’il n’avait jamais eu l’intention de chercher le sillage de Pecco Bagnaia

Le même Pecco Bagnaia avec lequel il a été un duel durant une bonne partie de la course Sprint. Le pilote Ducati a mentionné à l’arrivée : « Marc m’a dépassé de manière très agressive. Beaucoup de temps a été perdu dans le processus. Nous nous sommes touchés et j’ai perdu deux positions ». Un fait de course que Davide Tardozzi, le team manager de Ducati Corse a ainsi évalué : « dépassement décisif mais correct de Marquez. . Tout comme le dépassement de Miller par Bagnaia la dernière fois ».

Francesco Bagnaia, Marc Marquez, SHARK Grand Prix de France

Marc Marquez : « nous n’arrêtons jamais de parler de pénalités »

En fait, ce sont peut-être les commissaires de la FIM qui sont ici interpelés, plus que Marc Marquez lui-même, qui répond sur Sky Sport MotoGP : « j’ai tout dit clairement en commission de sécurité hier. À mon avis, les accidents qui se sont produits cette année étaient tous des incidents de course, sauf le mien à Portimao. Cela devait être pénalisé. Nous sommes le MotoGP, ce sont les courses. Il ne s’est rien passé aujourd’hui. J’ai dépassé, Pecco a fermé… Je ne peux pas doubler dans la ligne droite, donc je dois attendre les virages. Pour moi le discours est clair, je l’ai dit hier. C’est du MotoGP, on ne danse pas ».

Le pilote du team Repsol Honda a aussi braqué ses feux sur la FIM et Dorna, chargée de devoir dicter la ligne à adopter et surtout à la faire respecter : « ce n’est pas nous, pilotes, qui décidons de ce qu’il faut faire. Il faut que ce soit la FIM et la Dorna qui déterminent quelle direction elles veulent prendre, qu’elles veuillent juste des dépassements nets ou qu’elles soient plus permissives. Ce doit être eux qui doivent prendre une décision ».

L’octuple Champion du Monde indique clairement quelle approche il préférerait en MotoGP : « à mon avis, tout doit être plus permissif, car s’ils commencent à donner autant de pénalités différentes et à faire tant d’autres choses, que nous n’arrêtons jamais de parler de pénalités. Nous sommes ici pour parler de la compétition MotoGP ».

GP de France – MotoGP Résultats Sprint :

France

Crédit classement : MotoGP.com

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