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La saison 2019 n’a pas été des plus radieuse pour Francesco Bagnaia. Le pilote Alma Pramac, gonflé à bloc, était pourtant attendu par la planète MotoGP, au lendemain de son sacre en Moto2. Dix neuf Grands Prix plus tard, c’est la soupe à la grimace qui prédomine sur le minois de l’Italien qui est redescendu de son piédestal sur lequel il était bien vite monté…

Il avait enchanté « la cour », au lendemain du test de Sepang, en février dernier, où il avait fini classé deuxième. Prometteur le lascar, s’étaient donc dit les découvreurs de talent… Faisant d’un coup basculer ce jeune loup aux dents bien aiguisées vers un excès de confiance alors que tout lui restait encore à prouver… Francesco Bagnaia a donc pris la grosse tête tel que lui-même le reconnait désormais.

« Le test de Sepang a été le point de départ de mes problèmes. J’y ai terminé deuxième, et, après çà, je me suis dit que je pouvais facilement être compétitif et être en tête. La réalité a vite repris le dessus lors du test au Qatar, ce ne fut pas la même chanson et toute la saison a été vraiment difficile, peut-être juste les dernières courses où j’étais un peu mieux », explique le coéquipier de Jack Miller.

Le meilleur résultat obtenu par « Pecco » l’a été à Philipp Island en Australie où il a fini 4e. La saison prochaine, l’Italien pilotera le Desmosedici 2020, la même que celle utilisée par les pilotes d’usine, Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci. Une machine qu’il n’a pu tester le mois passé à Valence et Jerez, ce dernier se remettant de sa chute intervenue en sortie de stand au Grand Prix de Valence lui occasionnant une fracture du poignet et un choc à la tête. L’ancien élève de la VR46 devrait être de retour à Sepang pour les tests qui s’y dérouleront le 07 février prochain.

 

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