pub

Nous n’irons pas jusqu’à dire que la vie de Luigi Dall’Igna est facile, car la situation actuelle n’est que le résultat à la fois d’un immense travail et d’une imagination sans limite, mais avec huit fois la meilleure moto du plateau sur la grille, son rôle du week-end consiste souvent à regarder ses Desmosedici se battre entre elles pour gagner les courses, comme ce fut encore le cas cette fois à Mandalika pour le Grand Prix MotoGP d’Indonésie.

Pole position le samedi matin avec Luca Marini, victoire et titre constructeurs l’après-midi avec Jorge Martin et victoire dans le Grand Prix du dimanche grâce à Francesco Bagnaia, la coupe est pleine, n’en jetez plus !

Un scénario qui s’est répété à de nombreuses reprises cette année, puisque seuls Alex Rins aux USA et Aleix Espargaro à Silverstone et en Catalogne ont réussi à priver Borgo Panigale d’une victoire dans les 15 Grands Prix déjà écoulés cette saison. La situation est identique en ce qui concerne les courses Sprint puisque seuls Brad Binder à Jerez et encore une fois Aleix Espargaro à Barcelone ont privé l’ex-ingénieur Aprilia un sourire devant les caméras.

Sur 30 épreuves disputées jusqu’à présent cette année, cela ne fait pas beaucoup et, cerise sur le gâteau, le titre constructeurs est tombé ce week-end dans l’escarcelle des rouges, alors qu’il reste encore 10 courses à disputer, et que le titre pilote ne fait guère de doute, même si à cet égard il serait préféré que la GP23 victorieuse soit rouge et non melticolore…

Que l’homme à la barbichette blanche soit dithyrambique pour dresser le bilan de ce week-end en Indonésie, on le comprend aisément…

Luigi Dall’Igna« Une course vécue à la croisée des chemins et au cours de laquelle un coup de théâtre a toujours été envisagé, d’autant plus si l’on se place dans la perspective de l’ensemble du week-end.

Un week-end qui n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices, mais qui s’est terminé par une victoire éclatante, conquise tour après tour par un Pecco redoutable qui retrouve le succès à l’étape la plus importante de la saison. Une manière parfaite de célébrer le titre Constructeurs obtenu samedi.

Un signe fort, un succès intensément désiré, souffert et conquis, en ayant tout donné, un véritable chef-d’œuvre après ce qui s’est passé dans les qualifications et dans la Sprint Race. Un exemple éclatant de la réaction et de la détermination d’un vrai champion, qui s’est montré immédiatement prêt lorsque les circonstances ont basculé en sa faveur, et il ne fait aucun doute qu’elles l’ont fait. Après avoir remporté haut la main la course Sprint du samedi, Jorge dominait également le GP avec une autorité impitoyable, trahie seulement par un excès de zèle. Bagnaia a simplement fait sa course, avec la fierté et la conscience d’y croire toujours : c’est ce qui l’a ramené à la victoire. C’est sa course splendide, et c’est cette attitude gagnante qui nous remonte le moral. Il a réalisé avec ténacité et talent un retour qui n’avait pas été vu sur le sec depuis des années ; un succès retentissant qui fait la différence et le ramène en tête du Championnat. Il reste cinq courses jusqu’à la fin de la saison : ce sera très dur. Ce qui s’est passé lors des dernières courses, y compris celle d’aujourd’hui, montre l’incertitude pour un défi entièrement Ducati qui promet d’être passionnant et entièrement dédié à l’esprit sportif. Nous sommes fiers de tout cela.

Malheureusement, Enea a été pénalisé par une erreur initiale qui l’a relégué en queue de peloton ; cependant, trois de nos motos se sont classées dans les 5 premières positions, avec une joyeuse quatrième place pour le nouveau Di Giannantonio, sa meilleure performance dans la catégorie supérieure ; une impressionnante cinquième place pour Bezzecchi, sans oublier la fantastique Pole Position de Marini qui a ensuite été malchanceux dans la course.

Allez, Ducati ! »